Brasserie Mollard

Après les vicissitudes de la première moitié du XXème siècle, la Brasserie Mollard a retrouvé sa décoration et son éclat d'autrefois. Elle est aujourd'hui inscrite à l'Inventaire Complémentaire des Monuments Historiques.
 
C'est en 1895 que les Mollard, qui avaient acquis le "Bougnat" en 1867, agrandissent et transforment leur établissement avec l'intervention de l'architecte Edouard Niermans. Ce dernier a fait appel à des artistes italiens mosaïstes et maîtres verriers.
 
Ce fut un événement marquant: la naissance de "L'Art Nouveau", qui allait bousculer le classicisme de l'époque.
 
En 1995, la Brasserie fête son 100e anniversaire et obtient le titre de Maître Restaurateur en 2014.

En 2017 Mollard a 150 ans !

Huîtres & Fruits de Mer.
Poissons & Crustacés.
Dîners après spectacles.
Salon de Thé avec pâtisseries et glaces maison. 
Repas d'affaires.
Banquets, Cocktails. 
Salons Classés "Les Cigognes" & "Toulouse-Lautrec". 

Ouvert tous les jours, toute l'année, service continu de 12h00 à 00h30.
 
Menus : 28,65 €, 30,65 € et 32,50 €.
 
Notre article du 16/07/2014 sur la Brasserie Mollard :
 
Une partie de l’Histoire de Paris réside dans cette brasserie inscrite en 1987 à l’inventaire des Monuments Historiques. Édouard-Jean Niermans, l’architecte qui a créé ce restaurant à la demande de la famille Mollard, est resté dans l’Histoire. On lui doit aussi le Moulin Rouge et les Folies Bergères à Paris et le palace le Negresco à Nice. Pour réaliser Mollard, il a fait appel aux mosaïstes italiens, aux maîtres verriers et aux Faïenceries de Sarreguemines qui ont exécuté pour l’occasion des pièces uniques ayant pour thème les paysages vers lesquels menait la gare Saint-Lazare. Elles évoquent Deauville, Saint-Germain-en-Laye, Ville-d'Avray.
 
En 1896, un an après l’ouverture, le journal Gil Blas saluait « cette brasserie moderne et les efforts couronnés de succès de l’architecte Niermans. ». Aujourd’hui, ce décor d’exception de bois, de marbre et de faïence n’a pas pris une ride. L’établissement se trouve toujours entre les mains de la famille Gauthier qui a su créer une ambiance à la hauteur de ce cadre fastueux. Très traditionnel, le service met encore un point d’honneur à pratiquer de spectaculaires flambages.
 
Mollard est aussi célèbre pour son  banc d’écailler, ses huîtres perles blanches de Bretagne, ses praires et bien sûr son vivier de crustacés regorgeant de homards bleus et de langoustes. Le restaurant a même eu la bonne idée de proposer un menu autour du homard.
 
Le chef propose de nombreuses suggestions du jour. À cette adresse, on n’est jamais déçu par les grands classiques de la brasserie, les escargots de Bourgogne ou l’andouillette dument estampillée 5A. On salive à l’évocation du chateaubriand grillé sauce béarnaise ou des rognons de veau flambés.
 
Il y a aussi une place pour l’inventivité avec les gambas poêlées mangue-avocat. Il faut goûter la lotte rôtie au jus de langoustine, parfaitement exécutée.
 
L’omelette surprise Mollard conserve la vedette au niveau des desserts. Elle ne doit pas cacher quelques jolies trouvailles comme la coupe Saint-Lazare composée d'un sorbet cassis, de baies de cassis, de gelée de groseilles et de crème chantilly.  On remarque également la giboulée de cerises bigarreaux noirs aux agrumes de miel.
 
La carte des vins a du répondant, avec un choix de Champagnes parmi lesquels on peut citer Pol Roger, Pommery et Dom Pérignon. Côté blancs, on ne peut que recommander le Chablis du Domaine du Chardonnay. On remarque aussi la belle sélection alsacienne issue de chez Dopff & Irion. En matière de rouges, l’opulence est au rendez-vous avec la présence de la cuvée réserve du Domaine Michel Lynch.
 
Michaël Gridy