47 Ronin

"Sang-mêlé", Kaï a été abandonné bébé dans la Forêt des Tengu, "moines" aux pouvoirs mortels auxquels ils vont l’initier après l’avoir sauvé. Néanmoins, pour ne pas leur ressembler, Kaï s’enfuit à 13 ans. Recueilli par Asano, daimyo (seigneur) d’Ako, il noue un tendre lien avec Mika, la fille de ce dernier. Amour impossible car ses origines lui valent d’être rejeté, notamment par les samouraïs. Lors d’un tournoi organisé en présence du Shogun (seigneur de toutes les provinces), l’ambitieux et fourbe Kira, daimyo de Nagano, fomente une machination avec l’appui d’une sorcière au terme de laquelle Asano est condamné au seppuku (sacrifice rituel des samouraïs). Ses samouraïs se retrouvent rônins (samouraïs sans maîtres), autrement dit parias. Leur chef, Oïshi, est emprisonné et Mika condamnée à épouser Kira, dès son année de deuil achevée. Or, un an plus tard, libéré, Oïshi, décide de se venger. Ayant regroupé ses rônins, il demande à Kaï de les aider. Toujours amoureux, Kaï accepte. Première urgence, trouver des sabres. Mais la sorcière du perfide Kira veille…

Tiré d’une légende inspirée d’un fait réel éminemment connu de l'histoire japonaise du début du XVIIIe siècle, 47 Ronin, premier film de Carl Erik Rinsch, réalisateur de publicités multiprimé, est une épopée vibrante, au rythme soutenu, illustré par de splendides images et mêlant action, fantastique et romance sur fond d’honneur, de vengeance et d’amour.