À chacun sa guerre

Mississippi été 1970. Stephen Simmons est rentré profondément traumatisé de la guerre du Vietnam et, victime d'hallucinations l'astreignant à des séjours dans des établissements psychiatriques, il ne trouve pas d'emplois stables. Avec son épouse Lois et leurs deux enfants - le jeune Stu et sa soeur jumelle Lidia -, il est, de ce fait, contraint d'occuper un modeste groupe d'habitations en pleine campagne. Une grande affection lie Stephen à son fils. La proximité d'un arbre gigantesque donne aux enfants l'idée d'y édifier une cabane. Mais Lidia n'hésite pas à se procurer les matériaux nécessaires dans une décharge voisine, fief d'un alcoolique qui a pour progéniture quatre garnements particulièrement vindicatifs. Un véritable conflit en résulte entre les deux clans qui décident de s'affronter à l'intérieur d'un château d'eau, avant une bataille rangée pour la possession de la cabane...

Deuxième long-métrage de Jon Avnet après Beignets de tomates vertes dont l'action se déroulait également dans le Sud des Etats-Unis. Le récit se partage entre l'affection profonde qui unit le jeune Stu et son père et l'affrontement entre les deux groupes d'enfants, "guerre des gosses" aux conséquences graves. Kevin Costner s'impose par sa sobriété dans le rôle du père de famille fragilisé auprès du jeune Elijah Wood, d'une spontanéité confondante.