Réalisation :
Éric Gravel
Principaux artistes :
Laure Calamy, Anne Suarez, Geneviève Mnich, Nolan Arizmendi
Genre : Drame
Nationalité : France
Durée : 1h28
Année de production : 2021
Date de sortie (ou ressortie) : 16 mars 2022
Distributeur : Haut et Court
Présentation
Julie se démène seule pour élever ses deux enfants à la campagne et garder son travail dans un palace parisien. Quand elle obtient enfin un entretien pour un poste correspondant à ses aspirations, une grève générale éclate, paralysant les transports. C’est tout le fragile équilibre de Julie qui vacille. Elle va alors se lancer dans une course effrénée, au risque de sombrer.
Présenté à la Mostra de Venise en 2021, dans la section Orizzonti réservée aux jeunes talents, À plein temps a remporté les prix de la meilleure réalisation, pour Éric Gravel, et de la meilleure interprétation féminine, pour Laure Calamy. Le réalisateur franco-canadien situe son film en plein cœur d'un mouvement social général, il explique : « ça se met à craquer de partout, un peu comme ce qui arrive à mon personnage. J’avais envie que vivent en parallèle le combat individuel et collectif, que graduellement, on comprenne qu’ils sont liés, racontent la même histoire, que l’un est la conséquence de l’autre. »
À plein temps : la distribution
Réalisation : Éric Gravel
Casting : Laure Calamy (Julie), Anne Suarez (Sylvie), Geneviève Mnich (madame Lusigny), Nolan Arizmendi (Nolan), Sasha Lemaitre Cremaschi (Chloé), Cyril Gueï (Vincent), Lucie Gallo (Jeanne Delacroix), Agathe Dronne (Sophie), Olivier Faliez (Paul, le voiturier), Evelyne El Garby Klaï (Carole), Cyril Masson (le loueur de voiture), Romain Ogerau (le passager)
Distribution technique : Éric Gravel (scénario), Irène Drésel (musique)
Éric Gravel a écrit et réalisé À plein temps. Précédemment, Éric Gravel a aussi réalisé Crash Test Aglaé en 2017.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Laure Calamy dans Une femme du monde (2021) et Antoinette dans les Cévennes (2020) ; Anne Suarez dans Rose (2021) et Amis publics (2016) et Geneviève Mnich dans Compagnons (2021) et A Good Man (2020).
À plein temps : à propos
Julie cherche à sauver son travail malgré une grève des transports pouvant faire basculer sa vie. Éric Gravel offre un chef-d’œuvre de tension et de rythme à travers un portrait social complexe et pertinent.
Divorcée, Julie élève seule ses deux enfants en lointaine banlieue parisienne, elle travaille en tant que femme de ménage dans un palace parisien. Un matin, elle découvre avec effroi une grève des transports rendant ses déplacements quasiment impossibles pendant la prochaine semaine. À mesure que ses rapports avec ses collègues et sa patronne se détériorent, elle aspire à un nouveau métier ainsi qu’à de nouveaux rêves. Le chemin vers ces rêves sera évidemment semé d’embuches et de désillusions.
À plein temps réussit dès ses premières minutes un pari d’équilibriste : ne pas tomber dans les clichés du drame tout en en respectant les codes avec brio, donnant à cette histoire d’apparence simple une complexité inattendue.
Un ballet millimétré
Le film, redoutablement dynamique, devient assez rapidement magnétique, transpirant une implication générale à tous les niveaux (photographie, musique et mise en scène servant à merveille l’interprétation remarquable de l’ensemble de la distribution). Cette course effrénée doit beaucoup au travail sur le son et plus particulièrement à la bande originale d’Irène Drésel, talent montant (si ce n’est déjà au zénith) de la scène électro française. Puis, tel un coup de poing percutant ce ballet parfaitement chorégraphié, la politique s’en mêle, comme pour transformer un bon grand huit en expérience beaucoup plus intime et maligne, sans jamais tomber dans un côté intello risquant de casser le rythme du film.
Le spectateur qui accepte de se lancer à corps perdu dans À plein temps n’est pas au bout de ses surprises. Qu’il est bon de se faire guider par une Laure Calamy aussi perdue que nous dans cette expérience sensorielle sans répit où l’on se retrouve tantôt à pleurer, tantôt à suer, et souvent à admirer l’exécution au millimètre de chaque scène, dans un film témoin d’une grande liberté d’auteur.
Derniers avis sur le film : À plein temps
Avis publié par Christophe le 30 avril 2022
Je n'ai rien compris à la critique de Damien : au contraire, on s'identifie à cette femme (et on compatit pour elle) qui galère du matin au soir pour essayer de changer de vie tout en s'occupant de ses enfants et en galère totale suite aux grèves de transports en commun. Le film est assez déprimant, mais très bien joué et mis en scène (beaucoup de plans serrés qui donne se sentiment de ne pas pouvoir avancer), l'usage de la musique est excellent aussi, sur un thème archi-vu (généralement réalisé très plan-plan et plus à thèse que vivant), ils arrivent à rendre le sentiment de noyade qu'éprouve le personnage. Le thème très quotidien et négatif (je suis francilien) ne m'intéressait pas beaucoup mais la façon de mettre en scène cette histoire m'a plu.
Avis publié par MADDALUNO le 16 avril 2022
La vie trépidante d'une mère seule qui doit jongler entre emmener ces deux enfants à la voisine retraitée et prendre les transports en grève pour aller travailler dans un palace parisien. Stress au boulot avec des clients hyper exigeants, des temps de transport à rallonge et des fins de mois difficiles car son ex mari oublie de lui verser la pension alimentaire. Bref, de quoi péter les plombs. Film très bien joué par Laure Calamy qui ressemble à Karin Viard même si le trait est grossi pour montrer les difficultés des salariés moyens. La musique est volontairement stridente pour accentuer le malaise de cette vie infernale. A voir.
Avis publié par Catherine le 26 mars 2022
Exténuant ! Scénario du quotidien d’une femme partagée entre soucis de travail, de garde d’enfants, de transports, d’un mari inexistant, de problèmes d’argent et qui passe sa vie à courir. Rien de bien nouveau car c’est le quotidien de centaines de milliers de femmes en France.
Avis publié par Salles-cinema.com le 23 mars 2022
Mère divorcée, Julie (très juste Laure Calamy) jongle avec son job alimentaire et l'organisation du foyer. Fragile équilibre lorsqu'une grève générale paralyse les transports. Parfaitement réalisé, ce film sur notre rapport au temps interroge la société d'aujourd'hui dans laquelle le travail en entreprise est un sport de combat.
Avis publié par José le 21 mars 2022
Super film joué avec justesse par Laure Calamy qui représente bien la vie de femme seule qui doit gérer avec ses deux enfants et un travail très exigeant où les personnes sont déshumanisées. La musique top au rythme de la cadence infernale.
9 avis sur À plein temps
Avis publié par Christophe le 30 avril 2022
Je n'ai rien compris à la critique de Damien : au contraire, on s'identifie à cette femme (et on compatit pour elle) qui galère du matin au soir pour essayer de changer de vie tout en s'occupant de ses enfants et en galère totale suite aux grèves de transports en commun. Le film est assez déprimant, mais très bien joué et mis en scène (beaucoup de plans serrés qui donne se sentiment de ne pas pouvoir avancer), l'usage de la musique est excellent aussi, sur un thème archi-vu (généralement réalisé très plan-plan et plus à thèse que vivant), ils arrivent à rendre le sentiment de noyade qu'éprouve le personnage. Le thème très quotidien et négatif (je suis francilien) ne m'intéressait pas beaucoup mais la façon de mettre en scène cette histoire m'a plu.
Avis publié par MADDALUNO le 16 avril 2022
La vie trépidante d'une mère seule qui doit jongler entre emmener ces deux enfants à la voisine retraitée et prendre les transports en grève pour aller travailler dans un palace parisien. Stress au boulot avec des clients hyper exigeants, des temps de transport à rallonge et des fins de mois difficiles car son ex mari oublie de lui verser la pension alimentaire. Bref, de quoi péter les plombs. Film très bien joué par Laure Calamy qui ressemble à Karin Viard même si le trait est grossi pour montrer les difficultés des salariés moyens. La musique est volontairement stridente pour accentuer le malaise de cette vie infernale. A voir.
Avis publié par Catherine le 26 mars 2022
Exténuant ! Scénario du quotidien d’une femme partagée entre soucis de travail, de garde d’enfants, de transports, d’un mari inexistant, de problèmes d’argent et qui passe sa vie à courir. Rien de bien nouveau car c’est le quotidien de centaines de milliers de femmes en France.
Avis publié par Salles-cinema.com le 23 mars 2022
Mère divorcée, Julie (très juste Laure Calamy) jongle avec son job alimentaire et l'organisation du foyer. Fragile équilibre lorsqu'une grève générale paralyse les transports. Parfaitement réalisé, ce film sur notre rapport au temps interroge la société d'aujourd'hui dans laquelle le travail en entreprise est un sport de combat.
Avis publié par José le 21 mars 2022
Super film joué avec justesse par Laure Calamy qui représente bien la vie de femme seule qui doit gérer avec ses deux enfants et un travail très exigeant où les personnes sont déshumanisées. La musique top au rythme de la cadence infernale.
Avis publié par Marc le 21 mars 2022
Film a ne pas rater.
Rythmé.
Actrice au top.
Et très juste de la vie des femmes aujourd'hui.
Avis publié par Vincent le 21 mars 2022
Film incroyablement rythmé. Extraordinaire performance de Laure Calamy. Je suis ressorti de la séance épuisé.
Avis publié par JEROME le 21 mars 2022
Film haletant et très bien interprété.
Avis publié par Damien le 20 mars 2022
Difficile effectivement de s’identifier à une ordure libérale pareille. Mais si j’ai haï ce film par son personnage, la frénésie du jeu de la BELLE actrice et sa justesse fait judicieusement le job. Quand Waltz brille en nazi, on crie au génie. Calamy sert une délinquante relationnelle sans pitié crédible, si détestable qu’on eut vu un happy end qu’elle se jette sous le train.
L’angoisse et le rythme du film (musique top) restent néanmoins communicatifs, sadiquement jouissifs, nous vengeant un peu de toutes ses c……sses, même si l’intention de l’auteure semble être radicalement autre, comme parait moralement le suggérer sa fin.
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