Adieu Falkenberg

Sur les pages de son journal intime, David chronique les errances de sa bande. Ils sont cinq jeunes hommes, amis depuis toujours : Holger, Jesper, Jörgen, John et David. Face à la menace d’un avenir flou, à l’imminence d’un départ de la petite ville de Falkenberg, chacun trouve un moyen de tuer le temps. Jesper ne cesse de partir et de revenir, jouet d’un manège inutile ; Jörgen cherche à monter une entreprise touristique tandis que John, bougon, semble se contenter d’un bonheur fait d’habitudes imperturbables. Les plus mal à l’aise sont David et Holger, inséparables, d’une sensibilité à fleur de peau et véritablement terrifiés par le passage à la vie adulte. Tous doivent faire leurs adieux à Falkenberg, à l’enfance et pour certains, la déchirure sera plus tragique.

Adieu Falkenberg se présente comme un film sur l’amitié, et porte un regard nostalgique sur cette période dite privilégiée de l’enfance. C’est aussi un hommage que le réalisateur a voulu rendre à ces années perdues : « Moi je continue de songer au passé. (…). C’était la dernière chance de capturer cela avant que ça n’ait disparu. ». Ce premier film s’appuie surtout sur une atmosphère mélancolique, tournée vers le passé, qui sombre par moment dans le tragique.