Adieu Paris !

Il ne se passe rien, le film est ennuyeux.

Très dur de tenir jusqu’à la fin.

Film qui suscite la polémique et je n’y échappe pas. Sur le thème archi-éculé du repas qui dégénère, on déroule avec complaisance les amertumes égocentriques et les mesquineries acariâtres d’acteurs dont une moitié m’était déjà antipathique. J’ai trouvé ça assez odieux. Pourquoi ne pas filmer des personnages sympathiques avec quelques petits travers ?

Je partage l’avis de la girafe mais je mettrai une étoile de moins car franchement le scénario est faible et il est vraiment temps de remplacer ces acteurs, certes bons mais tellement prévisibles tant on les connaît.

Adieu Edouard.

Ennui garanti, superficiel, dandy, surjoué.
On n'y croit pas... Il y a tant d'autres bons films...

Dans ce monde clos d'hommes aux vannes surannées, à la lâcheté patente, les femmes apparaissent, fugaces, comme l’unique remède à la mélancolie. La serveuse lumineuse, l’épouse amoureuse, la femme de ménage complice, la fille attentionnée, la dame pipi stoïque. Un film touchant sur la peur de vieillir, sur la solitude et la tendresse des amitiés vacillantes.

Ils s'aiment et se détestent. De vieux amis se retrouvent à la Closerie des Lilas pour leur déjeuner annuel. Jeu de massacre, bons mots, vapeurs alcoolisées et cabotinages sont les maîtres mots d'une comédie loufoque, entre cynisme et nostalgie de la jeunesse passée.

C'est une bonne surprise. Ces grands acteurs cabotinent un peu, certes mais ils sont d'une telle mauvaise foi qu'on les aime d'autant plus. La chanson de la fin du film est une très belle et étonnante interprétation. Edouard Baer a proposé un beau film avec des personnages bien écrits et interprété avec brio. Comédie grinçante.

Attention, humour générationnel à caractère quasi-ethnographique qui atomise consciencieusement une grande famille (forcément masculine) de boomers ARTISTES.

Sous couvert de joutes au ridicule virilisme, la brochette de charlots illustre cette mesquinerie propre à la sénilité satisfaite de has been que les substances ne parviennent plus à inspirer, et dont l'argent ne ruisselle plus suffisamment pour acheter le respect.

Ce film authentiquement déjanté exploite son casting béton, et documente avec acuité une vie parisienne en voie d'extinction.
...et sans vouloir faire ma Parisienne, La Closerie (des Lilas) est un peu plus qu'un bistrot ;)

Film sans aucun intérêt.