All That I Love

Printemps 1981. Janek rêve de participer à des festivals de rock polonais. Avec son frère et deux copains de lycée, il crée un groupe de punk. À travers leurs chansons, les adolescents expriment leur rage et leur mentalité anarchiste… Ce genre de musique ne plaît pas aux censeurs du régime communiste, déjà déliquescent. Dans les rues, le militantisme bat son plein, la fédération syndicale « Solidarnosc » conteste les autorités au pouvoir. Le père de Janek étant militaire, le groupe de rock demeure protégé pour l’instant. Par contre, le père de sa petite amie (Basia), opposant au régime, voit Janek d’un mauvais œil… L’amour clandestin passe encore, mais les choses se compliquent lorsque Janek commence à exprimer ouvertement sa sympathie pour les contestataires.

Après les Tribulations d’une amoureuse sous Staline (Borys Lankosz), un nouveau long-métrage polonais est présenté au public français. All that I love diffère énormément de son prédécesseur, mais témoigne d’une même volonté : dans les deux cas, il s’agit d’ancrer la société polonaise dans son histoire. Ici, la fiction se cristallise autour d’un épisode central du déclin communiste. Loin de se concentrer sur la dimension historique de ces évènements, Jacek Borcuch les utilise comme une toile de fond. Ce choix permet au réalisateur de décrire les rêves et les passions de la jeunesse de l’époque, ainsi que l’univers du punk rock.