All We Imagine As Light

Film Poétique, une Vraie Ode à la Délicatesse, au Feminin. Un Regard Lucide sur les Réalités Humaines et Culturelles Indiennes ...mais pas que...
Une Lucidité Extrêmement Délicate et Intimiste.
Qui permet à des yeux Avertis de Voir " La Lumière de l'Humain ..."en action à travers la Vie de ces 3 Femmes...Et les Valeurs qu'elles transmettent: L Amour, l Amitié, la Solidarité, L'acceptation des Différences... entre Autre

Une infirmière de Bombay (Mumbaï) dont le mari est parti en Allemagne sans donner de nouvelles depuis des années cohabite avec une autre infirmière d'un hôpital de Bombay qui fréquente secrètement un jeune homme musulman. Une troisième femme qui travaille dans le même hôpital sans papiers doit partir de son logement car des promoteurs vont construire des tours. De ce fait, elles partent dans le village natal de cette femme qui a conservé sa maison. Un déclic se produira dans leurs vies. Beau film un peu lent néanmoins mais l'aspect humaniste est fort. On montre la solidarité de ces femmes pour ne pas sombrer. Les trois actrices sont remarquables de réalisme. Une phrase résume le film : même si tu vis dans le caniveau tu dois toujours avoir le sourire. Les images de cette méga ville de 22 millions d'habitants qui vivent dans des conditions très difficiles (bruit, chaleur, pluies, misère,...). A voir.

Soporifique, long et déprimant. Film injustement encensé par la critique. Je n'ai trouvé aucune "prodigieuse palette de bleu et rouge" et aucune "lumière". Bombay sous la pluie, surpeuplé, avec des portraits de femmes précaires (colocation, expulsion) et aux destins figés, soumis au poids de la famille (mariage arrangé ) et des traditions / religions

A Bombay, trois femmes, de trois générations différentes, décident de changer la voie qu'on leur trace. Malgré des longueurs et des manières stylisées, ce beau d'une cinéaste indienne est portée par trois magnifiques actrices.

Film magnifique et vibrant, qui nous plonge dans l’intimité de trois femmes à Bombay, chacune étant asservie d’une manière différente à un monde violent envers elles. Loin d’être un brûlot politique cependant, c’est une histoire tournée vers la poésie et profondément optimiste. Je l’ai vu deux fois, et le recommande très vivement.

En faisant de trois femmes les héroïnes de son film, la scénariste et réalisatrice Payal Kapadia livre un manifeste d'abord féministe avec en toile de fond la situation de son pays, l'Inde. Divisé en deux parties ; l'une à Mumbai et l'autre dans un village côtier, All We Imagine As Light fait la part belle à la rêverie et à l'errance, même s'il n'édulcore en rien les conditions de vie professionnelle comme sociale. Le travelling latéral est le motif principal du fragment urbain caractérisé aussi par une explosion de couleurs. L'ambiance y est néanmoins sombre et nocturne. La lumière sous toutes ses formes, organique comme symbolique, surgit dans l'escapade au bord de la mer.
All We Imagine As Light est certes un beau flm au rythme souvent languide, articulé autour de figures archétypales (la première dont le mari ne donne plus de nouvelles depuis plus d'un an se refuse à toute aventure, la deuxième plus jeune fréquente dans le secret un jeune homme tandis que la troisième est une victime des mirages de la capitale). Ce statut de stéréotype désincarne sans doute une narration au scénario très volontariste aux raccourcis parfois simplistes. On est cependant loin de Bollywood et après Santosh, le Grand Prix du dernier festival de Cannes mérite largement le détour.