Almamula

Dans son quartier à Santiago del Estero, au nord de l’Argentine, le jeune Nino est régulièrement victime d’actes homophobes parce qu’efféminé. Afin de le protéger, sa mère très croyante emmène toute la famille à la campagne pour les vacances d’été. La forêt près de la maison a la réputation d’être hantée par l’Almamula, un monstre qui, selon la légende, enlève tous tous ceux qui commettent des péchés charnels. Alors qu’il assiste aux leçons de catéchisme en préparation de sa confirmation, Nino se sent étrangement attiré par la forêt maudite.

Originaire du nord de l'Argentine, la région la plus chaude d'Amérique du Sud, Juan Sebastián Torales présente Almamula, son premier long-métrage. Alors qu'il était installé à Paris, le cinéaste argentin s'est senti nostalgique de son enfance et de sa ville natale et a commencé à écrire à ce sujet. « C’était la meilleure excuse pour me reconnecter avec ma ville natale et ma famille. Je vois ce film comme une lettre d’amour à l’enfant qui vit encore en moi et à ma ville natale, bien sûr », explique Juan Sebastián Torales.