Amarcord

"Amarcord", autrement dit "Je me souviens" dans le patois de l’Emilie, province du Nord de l’Italie. D’un printemps à l’autre, dans les années 30, ce sont des souvenirs d’adolescence qu’évoque Federico Fellini. A l’école, le jeune Titta ne sait qu’inventer, comme ses camarades, pour tromper l’ennui des heures de classe. Chez lui, il se trouve plongé dans une atmosphère familiale mouvementée, ponctuée de scènes vite apaisées. A l’occasion d’une fête organisée par les fascistes, le père est accusé d’avoir branché le haut-parleur qui diffusait ce soir-là l’Internationale. Ce sont aussi les premières expériences avec les filles du village : une soirée au cinéma avec la vamp locale, une autre tentative avec la buraliste aux "avantages" impressionnants. Titta connaît son premier chagrin, avec la mort de sa mère. Le printemps revient et, avec lui, de nouveaux espoirs…

Suite de souvenirs drôles ou mélancoliques, nimbés de poésie, Amarcord fut présenté hors compétition au Festival de Cannes 1974 et reçut cette même année l’Oscar du meilleur film étranger.