Amours, larcins et autres complications

Mousa ne voit pas son avenir en Palestine. Plutôt que d’attendre un hypothétique permis de travail israélien comme son père, il préfère quitter le pays et tenter sa chance en Europe. Seule sa relation avec Manal, mariée avec un homme riche, le retient au pays. Afin de réunir l’argent nécessaire à l’achat de son visa clandestin, il continue ses petites magouilles. Il vole des voitures et revend les pièces détachées. Or, son dernier butin est plus dangereux que prévu, puisque Mousa trouve dans le coffre du véhicule dérobé un soldat israélien, fait prisonnier par les milices palestiniennes.

Bien que l’action d’Amours, larcins et autres complications se déroule en Palestine, le réalisateur de ce film aux genres mélangés —Est-ce un conte ?, un drame ? un thriller ? — explique avoir souhaité tourner en noir et blanc, et ainsi adopter une attitude minimaliste qui gommerait les détails inutiles. Ici l’environnement est au service du récit, et non l’inverse, le conflit israélo-palestinien est donc seulement évoqué parce qu’il est réel et existe dans l’univers de son personnage principal.