Arès

À Paris, en 2035, le dopage est devenu légal. Le corps humain est une marchandise. Un laboratoire pharmaceutique cherche un cobaye pour tester son nouveau produit. Il jette son dévolu sur Reda, qui gagne sa vie en combattant sur un ring. Puissant physiquement, il est le seul capable d'assimiler le produit. Pendant ce temps, la colère gronde dans les rues. La France compte dix millions de chômeurs, la misère est endémique. La nièce de Reda est très impliquée dans ces mouvements de rébellion et finit par lui ouvrir les yeux. Désormais la cible du laboratoire, il va tout tenter pour protéger les siens.

Une France pauvre, en faillite, au bord du chaos, voilà le sinistre scénario qu’a imaginé Jean-Patrick Benes pour Arès. Le réalisateur signe un film d’anticipation apocalyptique qui n’est pas sans rappeler les univers de Blade Runner, Les Fils de l’homme ou encore Mad Max. Pour que ce projet ambitieux voie le jour, le producteur Matthieu Tarot a réuni un budget de quatre millions de dollars et a demandé conseil à son célèbre ami Louis Leterrier - à qui l’on doit L’Incroyable Hulk - pour les scènes de combat.