Au bonheur des ogres

Censé être contrôleur technique dans un grand magasin, Benjamin Malaussène endosse surtout le rôle de bouc émissaire au bureau des réclamations : son supérieur lui crie si violemment dessus dès qu'il y a le moindre problème que les clients mécontents finissent par avoir pitié de lui et renoncent à porter plainte. De retour chez lui, il se transforme en conteur auprès de ses demi-frères et sœurs dont il s'occupe en l'absence de sa mère, sans cesse en voyage : il réinvente pour eux, sur un mode fantaisiste, ses journées de travail. Quelques jours avant Noël, des explosions surviennent sur le lieu de travail de Benjamin et il se retrouve rapidement suspecté d'en être l'auteur. Une journaliste, Tante Julia, l'aide à mener l'enquête pour trouver qui commet ces attentats.

Adapté du roman de Daniel Pennac, Au bonheur des ogres confirme le goût de Nicolas Bary, réalisateur de Enfants de Timpelbach, pour les univers fantaisistes, proche de contes et de l'enfance. Le film, qui a été entièrement storyboardé, impose une esthétique très graphique, qui évoque le cinéma de Jean-Pierre Jeunet et la bande dessinée.