Au bout du conte

Moniteur d’auto-école désenchanté, Pierre ne croit en rien et surtout pas aux contes de fées, ni au ciel, n’en déplaise aux enfants et à leurs menteurs de parents. Cette unique certitude se trouve pourtant très ébranlée par la prédiction d’une voyante, sur le jour de sa mort, qui approche à grands pas. L’une de ses élèves, Marianne, comédienne ratée fantaisiste, toujours prête à jouer les bonnes marraines féériques, déboule dans sa vie comme un objet non identifié. Ils portent un regard mi désabusé, mi-bienveillant sur le jeune couple que forment Sandro, le fils de Pierre, musicien qui ne croit pas beaucoup en lui, et Laura, princesse moderne qui croit au prince charmant et à l’amour éternel, jusqu’à ce qu’un jeune loup vienne lui faire du gringue.

Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri (Le Goût des autres) rouvrent avec humour le livre après la petite phrase « Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants », pour voir comment s’en sortent la jolie princesse et son prince charmant, une fois l’insouciance passée.