Benedetta

Je suis assez surpris des mauvaises critiques, et surtout je ne comprend pas les catholiques qui se sentent agresser ni les puritains outrés, pourquoi aller voir "Benedetta" ? Pour ma part, l'histoire m'a passionné, et j'ai trouvé l'ambiance très réussie. Le film est plein de réflexions sur le pouvoir bien sûr mais aussi le sexe et sa complexité avec le plaisir et les interdits, les superstitions et comment les utiliser, la foi sincère (le personnage de Charlotte Rampling à la fin), la folie, etc Je n'ai pas trouvé que le film était une coquille vide, loin de là même. Et pour la forme, je trouve l'ambiance de religiosité dans le couvent (avec son mélange de mystère, d'espoir et de peur) très intéressante. Sans oublier les acteurs très bons.

Le film m’a intéressé et plu pour trois raisons : il restitue très bien les comportements des personnes au Moyen-Âge, l’histoire en elle-même est intéressante, et les actrices et acteurs jouent très bien et ont des dialogues bien écrits.
J’ai questionné un ami historien de profession qui confirme que Verhoeven a bien décrit l’ambiance de cette époque, mais que l’histoire de Benedetta est quelque peu transformée…
J’aime beaucoup le cinéma de Verhoeven car il me surprend toujours. Il reste un très bon cinéaste à mes yeux.

Pauvre cinéma. En plus de la période Covid qui te fait tant souffrir te voilà obligé de supporter des films miséreux, sans aucune envergure et bien sûr la touche sexuelle en prime ..

On espère un film historique et on est vite déçu par la mise en scène poussive que même le talent de Lambert Wilson et de Charlotte Rampling ne sauve pas. Puis on sombre dans le voyeurisme avec des scènes racoleuses sur fond de musique grandiloquente pour achever le ridicule. À réserver aux inconditionnels de Virginie Effira.

L'affiche était prometteuse, les sons de trompe précédant l'événement aussi, et ... patatras. Si le scénario s'inspire très librement de faits véridiques, tout, ici, est tiré vers le sensationnel ou le sanguinolent. Les personnages sont sans nuance, chacun jouant un jeu de dupes et instrumentalisant les voix du Seigneur - ces voix que l'héroïne croit, ou feint de croire, très pénétrables. Certains y voient un film politique ; si on entend par là un obscur billard à trois bandes pour la gouvernance d'un couvent de Toscane, alors peut-être, en effet...

Encore une fois un réalisateur un chouïa vicieux et tout proche de la démence sénile s’attaque aux chrétiens. C’est tellement facile puisque les croyants chrétiens fidèles aux préceptes de Jesus Christ se laissent insulter, massacrer et tuer.
Le réalisateur s’attaque tel un petit démon précisément à l’univers féminin de la chrétienté : celui des sœurs qui de tous temps fascine surtout les incroyants. Ces incroyants qui n’hésitent jamais à se moquer d’elles et à les parodier pour mieux les moquer. C’est en fait effrayant et désolant mais tellement « dans l’époque ».
Un film facile, destructeur et malsain frisant le voyeurisme primaire, et exacerbant un talent devenu très secondaire pour ne pas dire évanescent du cinéma.

Mise en scène et ambiance tragique au rdv.

En fait de film choc on tient LE nanard de Cannes 2021.
Passion mystique et lesbienne vampirisée par un octogénaire qui n'a plus rien à dire depuis le siècle dernier, ce film est tout sauf féministe et émancipateur.
Scénar téléphoné, mise en scène pauvre et voyeuriste, on déteste à peu près tout sauf Virginie Efira qui comme nous toutes semble s'être fourvoyée dans un film de mauvais vampire.

Déception totale pour ce nouvel opus de Paul Verhoeven. Un film qui tourne au grotesque. Même les pourtant excellents acteurs n'arrivent pas à sauver le film...