Bienvenue au cottage

Deux frères, David et Peter, kidnappent Tracey pour demander une rançon. L’un est soupe au lait, l’autre est lent et pas fino. Quant à Tracey, elle est la fille d’un patron de boîte de nuit véreux et elle tient plus du kamikaze que de la bimbo, malgré sa chevelure platine et sa généreuse poitrine. Tandis que son père envoie des tueurs coréens régler leur compte aux deux frères, elle explose le nez de Peter malgré ses mains liées dans le dos et son bâillon. L’opération tourne au désastre. En fuyant dans la campagne en pleine nuit à la recherche d’un téléphone, tous les trois débarquent dans une ferme inquiétante. Ils découvrent que le maître des lieux est un monstre qui collectionne les têtes coupées de ses nombreuses victimes sur les étagères de sa cabane à outils…

Le duo de kidnappeurs improvisés n’est pas très doué. Tout d’abord agressés par leur victime et coursés par des tueurs sadiques, ils sont ensuite poursuivis par un fermier psychopathe au visage déformé. On part de la comédie pour finir dans le film d’horreur savamment codifié en passant par le triller mafieux, et cela en ne quittant pas un instant le registre de la comédie. Le sang gicle, les membres explosent, les cervelles éclatent, les corps sont éviscérés et les visages dépecés à foison. Malgré tout, les deux protagonistes conservent leur flegme et un sens de l’humour très britannique.