Blanche nuit

Policier, Arthur travaille de nuit dans un central dirigé par l’infernal commissaire Moulinette et son lieutenant, le plus lymphatique Gégé. Fils de l’Ennemi numéro un, appelé La Malice, Arthur rêve de trouver sa place. En attendant, on lui ordonne d’infiltrer le Collectif Poing Noir, un groupuscule d’artistes ultra gauchistes aux agissements particulièrement nuisibles. Arthur, confronté à l’égérie du groupe, la belle Blanche Rippolin, se fait passer pour un comédien. Blanche l’entraîne alors, au cœur de la nuit, dans des aventures rocambolesques.

Technicien-cadreur sur le film La Graine et le mulet d'Abdellatif Kechiche, Fabrice Sebille réalise ici son premier long-métrage pour le cinéma. Il y tord le cou aux règles du polar pour en offrir une version aussi débridée que décalée. Dans cet univers loufoque, la distribution se découvre constituée en grande partie de comédiens proches du cinéaste. On note également, dans des seconds rôles, la présence réjouissante de François Berléand (L’Ivresse du pouvoir) et Julie Ferrier (La Stratégie de la poussette).