Blow Up

Jeune photographe londonien, Thomas s’est spécialisé dans la représentation de cover-girls sophistiquées pour des magazines de mode, mais prépare parallèlement un album consacré à la capitale. C’est ainsi qu’il est amené à prendre, dans un parc, une série de clichés montrant un couple d’amoureux. L’inconnue qu’il a photographiée dans ces circonstances vient lui réclamer la pellicule, allant, pour l’obtenir, jusqu’à s’offrir à lui. Intrigué, Thomas lui donne un rouleau différent et agrandit les images saisies dans le parc. Sur l’une de celles-ci, il aperçoit au pied d’un buisson une forme confuse qui pourrait représenter un cadavre.

Un film envoûtant de Michelangelo Antonioni qui y déployait une rare virtuosité en captant l’attention par le seul pouvoir des images, à partir d’une intrigue se jouant des codes traditionnels. L’étrange partie de tennis qui clôt le drame et en révèle le sens caché constitue un morceau d’anthologie. Blow Up avait obtenu la Palme d’or au Festival de Cannes 1967.