Bons à rien

Gianni se trouve à deux doigts de partir à la retraite. Mais alors que l’échéance approche, il apprend que celle-ci ne lui sera pas accordée. Il doit donc continuer à travailler, trois années de plus, et se retrouve à un nouveau poste en banlieue. Cette injustice met Gianni face à son problème principal : gentil et naïf, il se laisse continuellement faire par tout le monde. Ses collègues de travail, sa voisine, son ex-femme. Pourtant Gianni décide de reprendre les choses en mains. Dorénavant, il acceptera la part de réactivité qui est en lui. Mais comment apprendre à se faire respecter quand on ne l’a jamais été ?

Après Le Déjeuner du 15 août et Gianni et les femmes, il s’agit du troisième épisode des mésaventures de Gianni, campé par Gianni Di Gregorio, qui signe également la réalisation des trois films. On y retrouve le charme et l’humour mélancolique qui caractérisaient déjà les deux précédents opus, et ce nouveau chapitre clôt très agréablement cette saga intimiste, qui fait la part belle à une évocation très plaisante de l’Italie d’aujourd’hui.