Réalisation :
Robert Budreau
Principaux artistes :
Ethan Hawke, Carmen Ejogo, Callum Keith Rennie, Tony Nappo
Genre : Biopic
Nationalité : Etats-Unis, Royaume-Uni, Canada
Durée : 1h37
Année de production : 2015
Date de sortie (ou ressortie) : 11 janvier 2017
Présentation
Lors du tournage d'un film à sa gloire, le trompettiste Chet Baker s'éprend de Jane, sa partenaire afro-américaine. Elle connaît le passé agité du musicien mais tombe néanmoins sous le charme. Alors qu'ils sortent d'un bowling, Chet Baker est agressé. Les mâchoires fracassées, il ne peut plus jouer de son instrument. Alors qu'elle court les castings sans succès, Jane le soutient et part vivre avec lui dans une caravane. Chet est décidé à retrouver les chemins des studios et travaille sans relâche pour retrouver la confiance de son ancien producteur.
S’il prend comme point de départ un événement réel de la vie de Chet Baker, Born to Be Blue n’est pas un biopic à proprement parler. Sous les conseils d’Ethan Hawke, Robert Budreau a choisi d’imaginer la vie du célèbre jazzman en gardant à l’esprit les thématiques qui ont jalonné sa vie privée. Le film alterne entre noir et blanc et couleur pour différencier les années 1950 et 1960. Bien que l’action se situe à Los Angeles, le tournage a eu lieu au Canada.
Born to Be blue : la distribution
Réalisation : Robert Budreau
Casting : Ethan Hawke (Chet Baker), Carmen Ejogo (Jane/Elaine), Callum Keith Rennie (Dick Bock), Tony Nappo (l'officier Reid), Stephen McHattie (le père de Chet), Janet-Laine Green (la mère de Chet), Dan Lett (Danny Friedman), Kedar Brown (Miles Davis), Natassia Halabi (Jenny)
Distribution technique : David Braid (musique), Aidan Leroux (décors), Steve Cosens (direction artistique), Robert Budreau (scénario)
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Ethan Hawke dans Régression (2015) et Maggie a un plan (2015) ; Carmen Ejogo dans American Nightmare 2 : Anarchy (2014) et Selma (2014) et Callum Keith Rennie dans Cinquante nuances de Grey (2015) et L'Extravagant voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet (2013).
Derniers avis sur le film : Born to Be blue
Avis publié par Pierre-Paul le 26 mai 2021
Comme je crois l’avoir lu quelque part, ce film est une bonne introduction à la connaissance de l’univers du jazz pour les néophytes.
On y comprend la naissance du courant « cool jazz », le succès de cette musique chez la jeunesse américaine (mais pas seulement elle), ainsi que la structuration de ce style musical dans une opposition entre les « jazzmen westcoast (L.A., San Francisco) avec Cher Baker bien-sûr et les jazzmen eastcost de New York (Dizzy Gillespie, Miles Davis).
L’histoire qu’elle est déroulée par le film est belle et pathétique, musicalement et humainement parlant.
Il y a bien sûr des petits défauts que j’ai pressentis dès le début du film, dans la synchronisation du jeu et des gestes de l’acteur jouant de la trompette et la bande passante des morceaux de musique d’époque, mais je ne l’ai plus ressenti ensuite tellement j’ai été happé par cette histoire et par la musique.
Si le film repasse dans une salle, après le confinement, je vais retourner le voir une seconde fois.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
1 avis sur Born to Be blue
Avis publié par Pierre-Paul le 26 mai 2021
Comme je crois l’avoir lu quelque part, ce film est une bonne introduction à la connaissance de l’univers du jazz pour les néophytes.
On y comprend la naissance du courant « cool jazz », le succès de cette musique chez la jeunesse américaine (mais pas seulement elle), ainsi que la structuration de ce style musical dans une opposition entre les « jazzmen westcoast (L.A., San Francisco) avec Cher Baker bien-sûr et les jazzmen eastcost de New York (Dizzy Gillespie, Miles Davis).
L’histoire qu’elle est déroulée par le film est belle et pathétique, musicalement et humainement parlant.
Il y a bien sûr des petits défauts que j’ai pressentis dès le début du film, dans la synchronisation du jeu et des gestes de l’acteur jouant de la trompette et la bande passante des morceaux de musique d’époque, mais je ne l’ai plus ressenti ensuite tellement j’ai été happé par cette histoire et par la musique.
Si le film repasse dans une salle, après le confinement, je vais retourner le voir une seconde fois.
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