Buongiorno, notte

A Rome, en 1978, quatre membres des Brigades Rouges (trois hommes et une femme) retiennent prisonnier, dans un appartement aménagé à cet effet, Aldo Moro, président de la Démocratie Chrétienne. Tandis que ce prolonge ce kidnapping, des doutes s’éveillent chez certains des geôliers, la jeune femme en particulier, quant à la nécessité d’exécuter Aldo Moro. Celui-ci, contraint à l’isolement le plus complet, à l’exception de quelques lettres adressées à sa famille ainsi qu’à des personnalités du monde politique et religieux, sera abattu par les plus déterminés, le 5 mai, après 55 jours de détention.

Un huis-clos où le célèbre réalisateur italien Marco Bellocchio évoque avec la plus grande intensité dramatique les dernières semaines de la vie d’Aldo Moro après son enlèvement le 16 mars 1978. L’acteur Roberto Herlitzka fait une composition magistrale dans le rôle de l’homme politique dont ce portrait a suscité maintes polémiques en Italie. Buongiorno notte fut présenté au Festival de Venise 2003 où il reçut un prix qualifié de "meilleure contribution individuelle pour le scénario".