Burn After Reading

Osborne Cox est analyste à la CIA. Il est convoqué à une réunion ultrasecrète qui s’avère avoir pour objet… Son renvoi. Cox rentre chez lui à Georgetown, déprime, boit et entreprend de rédiger ses mémoires. Sa femme, Katie a beaucoup de mal à le supporter et trouve refuge dans les bras de son amant, Harry Pfarrer, un agent fédéral. Parallèlement, dans une banlieue de Washington, Linda Litzke, employée dans un centre de remise en forme, ne pense qu’aux opérations de chirurgie esthétiques qu’elle a hâte de subir. Elle se confie à son collègue Chad Fellheimer et ne se rend pas compte que son patron Ted Treffon est fou d’elle alors qu’elle multiplie les rencontres par Internet. La sauvegarde des mémoires de Cox tombe par hasard entre les mains de Linda et Chad qui décident de faire chanter Cox. C’est alors que les évènements s’enchaînent, se pécipitent et échappent au contrôle de tous les protagonistes, générant des situations aussi terrifianres que désopilantes.

Burn After Reading intervient dans la filmographie des frères Coen après le film très noir No Country for Old Men, Oscar du meilleur film 2008. Cette comédie franchement réussie donne l’occasion de réunir une distribution de rêve et de créer une galerie de portraits formidables. Clooney campe un type ringard et couard, Brad Pitt un coach sportif efféminé et méché, Frances McDormand, une blonde nunuche et irresponsable, et John Malkovich un pince sans rire aussi hilarant qu’effrayant. Tout va très vite, le spectateur est trimballé à son insu et jubile. Le film a fait l’ouverture de la Mostra de Venise en 2008.