Celle que j'aime

Isabelle a la trentaine. Belle, divorcée, elle partage sa vie entre l’enthousiasme d’un nouveau projet professionnel et l’amour sans limites de son fils Anton (10 ans). Depuis quelques mois, elle sort avec Antoine, créateur de dessins animés. Beau et enjoué, cet homme aux cheveux poivre et sel souhaite vivement s’installer avec sa bien-aimée. Néanmoins, le petit Anton a fait du nouveau venu un ennemi, et ne compte pas lâcher l’affaire. Très attaché à sa mère, il fera tout pour séparer le nouveau couple, dans l’espoir de voir Isabelle se remettre avec son père (Jean). Cette tension familiale donnera lieu aux situations les plus incongrues.

Mettant en scène un Paris décontracté et fashion, Elie Chouraqui choisit la légèreté de la comédie pour évoquer la thématique des familles recomposées. Personnages, dialogues, caméras : tout semble jouer la carte d’une jovialité poussée. De celle-ci découle un comique de l’hystérie qui rend quelques gags tout à fait originaux. La sensualité de certains plans est parfois un peu bon marché, mais le personnage du créateur de dessins animés (Antoine) permet de multiplier les interférences visuelles : on se souviendra du petit Anton en guerrier de console vidéo, à la recherche de son ennemi juré, ainsi que des nombreux extraits des films de Jacques Demy.