Celui qu'on attendait

Après avoir joué son spectacle pour une société française installée en Azerbaïdjan, Jean-Paul Bolzec rate son avion à cause de son taxi qui l'abandonne au milieu de nulle part. Il marche dans l'espoir de trouver de l'aide mais ne se rend pas compte qu'il vient de franchir la frontière avec l'Arménie, l'ennemi juré de l'Azerbaïdjan. Complètement perdu et ne maîtrisant pas la langue, il trouve refuge dans un village qui l'accueille comme un messie. Cependant, certains habitants le prennent pour un espion et voit sa venue d'un mauvais œil. Officiellement sans papiers, l'acteur tente par tous les moyens de rentrer en France.

Connu pour ses films documentaires, Serge Avedikian signe ici son deuxième long métrage de fiction après Le Scandale Paradjanov ou La vie tumultueuse d'un artiste soviétique en 2013. Le réalisateur désirait, avec cette fable universelle à la fois grave et légère, raconter l'histoire d'un choc de cultures, celle d'un homme perdu en territoire hostile au centre d'un conflit qui le dépasse. Pour accentuer l'incompréhension entre les personnages, Patrick Chesnais a dû composer face à des comédiens dont il ne comprenait pas la langue.