Central do Brasil

Central do Brasil, gare centrale de Rio. Dora, une femme d'une soixantaine d'années, s'y est installée comme scribe. Chacun vient lui dicter les mots qu'il ne sait pas écrire. Dora se charge également de l'envoi. Ce jour-là, un petit garçon et sa mère se présentent. Josué désire retrouver son père et lui écrire. Dora enregistre la lettre mais ne l'envoie pas, comme la plupart des courriers qui échouent à la poubelle ou dans un tiroir. Quelques jours plus tard, inquiets de n'avoir reçu aucune réponse, Ana et son fils reviennent voir Dora. Hélas, en sortant de la gare, Ana, renversée par un bus, meurt. Désormais, Josué est seul et une proie facile pour certaines personnes sans scrupules. Il ne connaît que Dora. D'abord réticente, elle décide de l'aider à retrouver son père. Tous deux vont entreprendre un long et passionnant voyage sur les routes du Brésil.

Images inhabituelles d'un pays meurtri qui s'éveille, chaleureux, humain, à hauteur d'hommes, magnifique portrait d'une femme en manque de tout mais qui se libère elle aussi, Central do Brasil fait figure de référence culturelle et politique au Brésil, où Walter Salles apparaît désormais comme le chef de file d'un cinéma nouveau. Unanimement applaudi à Berlin en 1998, son film a obtenu l'Ours d'Or tandis que la comédienne Fernanda Montenegro y recevait l'Ours d'Argent de la meilleure interprétation féminine.