Challengers

Un chef-d’œuvre mélodramatique et baroque, très adulte malgré les apparences, jamais goguenard ni complaisant. Guadagnino est un grand.

Un autre film américain pour rien. Une histoire creuse qui s’étire en longueur, des flashbacks à répétition (on a bien compris l’idée du renvoi de la balle de tennis mais il était inutile d’en abuser), une musique omniprésente censée donner du rythme et du relief à un film qui n’en à aucun.

Choquant, affligeant, désopilant, rebutant : du porno-chic très facile (enfin « chic » surtout parce que l’actrice principale est paraît-il une jeune mega-star qui affole les ados et dont les marques de luxe s’arrachent le minois, puisqu’elle doit avoir des dizaines de millions de followers : le seul critère qui compte de nos jours).
En fait, à moins d’être particulièrement pervers, on se sent très gêné de regarder.
Le cadre autour de l’univers très particulier du haut niveau dans le tennis junior m’avait beaucoup intéressé, mais ici ce n’est qu’un cadre accessoire et la mayonnaise ne prend pas du tout, si j’ose dire.

Jules et Jim au tennis... Un drôle de trio amoureux qui evolue dans cette plaisante comédie dramatique située dans le milieu du sport. Zendaya est magique.

Un thriller psychologique dans le milieu du tennis... challenge à tous les niveaux sportif, sentimental, amical, sexuel entre les 3 protagonistes Art, Patrick, et Tashi... cette relation triangulaire autour de Tashi ex championne devenue coach à la suite de sa blessure au genou suscite tour à tour amitié, rivalité, mesquinerie, coups bas, adultère, passion amoureuse, vengeance, emprise...Le spectateur se laisse emporter jusqu'à la scène finale assez déroutante.

Une sorte de triangle "amoureux" dans le milieu du tennis de compétition, avec une construction de flashbacks. C'est plaisamment filmé, même si parfois un peu trop hollywoodien à mon goût dans la forme, et une histoire intéressante, dont le dernier quart d'heure est vraiment très bien.

Je n'ai pas compris dans la critique ci-dessous : l'actrice n'est jamais nue et les hommes seulement torse nu... (et c'est très hollywoodien d'ailleurs de ne pas se déshabiller dans certaines situations où on l'est dans un couple réel...). Quant aux pauses "subjectives", c'est bien au coeur d'un des sujets du film, le pouvoir de la séduction physique.

Pour le milieu du tennis professionnel en fin de tableau (représenté par le personnage du challenger) ou du couple ex-championne blessée-tennisman professionnel, si ce sujet vous intéresse, je vous conseille très vivement "Cinquième set", excellent (moins pour la forme, mais plus fort psychologiquement, avec un vrai moment de "suspens sportif").

Des longueurs une musique extrêmement forte pour pas grand chose. Les acteurs sont très beaux et d’ailleurs on les voit toujours nus et dans des poses ambiguës.
Ennuyeux et long.