Chien blanc

En 1968 aux États-Unis. Martin Luther King est assassiné et les haines raciales mettent le pays à feu et à sang. Romain Gary et sa femme, l’actrice Jean Seberg, qui vivent à Los Angeles, recueillent un chien égaré, dressé exclusivement pour attaquer les Noirs : un chien blanc. L'écrivain, amoureux des animaux, refuse de le faire euthanasier, au risque de mettre en péril sa relation avec Jean, militante pour les droits civiques et très active au sein des Black Panthers.

Cette adaptation du roman autobiographique de Romain Gary, incarné par Denis Ménochet, nous emmène à Los Angeles en 1968, au cœur de son couple avec l'actrice Jean Seberg, militante pour les droits civiques, alors que Martin Luther King vient de se faire assassiner. Avec Chien blanc, Anaïs Barbeau-Lavalette se pose la question suivante : à quel point un conflit, une guerre, une douleur, qui ne nous appartient pas peut-elle devenir la nôtre ? « Au-delà de ça, le récit pose à nouveau les limites ténues entre le bien et le mal, entre l’engagement social et l’engagement familial, tout en confrontant de plein fouet les dynamiques complexes de l'être humain », explique la cinéaste canadienne.