Civil War

Ce film (très dur, mais la guerre n’est pas douce) montre bien l’horreur qu’est la guerre et comment elle met en valeur les pires individus dont elle libère les pires instincts.
Le fait de ne pas exposer l’origine de cette guerre civile est une excellente idée car cela renforce le message.
Enfin, le film montre bien le travail des photographes de guerre à travers l’apprentissage « sur le terrain » de la jeune Jessie.

Ce film - que personne n’espèrera être un scénario d’anticipation aux États-Unis - est d’une puissance phénoménale. Les prises de vues, les chocs brutaux, les bruits puissants, assourdissants, les odeurs atroces de la poudre mêlée au sang, de la sueur, des larmes et de la mort au milieu d’une nature parfois bucolique voire merveilleuse: tout ce contexte effroyable et surprenant est ici particulièrement saisissant et bien rendu. La guerre civile : cette institutionnalisation du crime qui se propage comme une vermine à l’échelle d’une nation est ici incroyablement bien rendue. Le réalisateur a choisi très astucieusement de personnaliser cette violence par le biais de journalistes de guerre particulièrement criants de vérité et de naturel. Chapeau bas à Kirsten Dunst, Wagner Moura et à la très jeune Caily Spaeny. La violence est redoutablement effrayante et on comprend combien après de tels actes il faut attendre plusieurs générations pour s’en remettre tant les cicatrices sont profondes et demeurent sensibles même bien longtemps après la fin de la guerre.

Un film de science fiction où une nouvelle cessation est déclarée entre les États Unis et certains États du Sud dévoilée à travers le périple de trois reporters de guerre dont on mesure à quel point ils sont capables de mettre leur en vie en jeu contre des photos, qui quelquefois finissent dans les décombres. Beaucoup d'effets spéciaux, d'hémoglobine, mais peu de fond car on ne sait notamment pas qui a déclenché cette guerre civile ni pourquoi !!!!

Spécial mais efficace ! Bande-son cool et de belles images. Scènes d'action réalistes. Trop de "fuck" dans les dialogues. Traitement factuel de la brutalité avec même un certain détachement. Une démonstration de la psychologie simpliste des presseurs de détente. De la dérision dans la dernière scène.

J'ai beaucoup aimé le film mais je le trouve vendu pour ce qu'il n'est pas : ce n'est pas un film d'action de divertissement à la Gérard Butler, et ce n'est pas un film racontant une guerre civile (d'où peut-être la déception de certains). C'est plutôt un film de réflexion sur les images de violences, et au cours du film on s'interroge plusieurs soi même sur ce qu'on voit, et pourquoi on veut aller voir ça... Donc les images parfois choquantes (notamment vers le début les souvenirs de la journaliste) sont nécessaires. Pourquoi ces reporters prennent plaisir à photographier et aller voir ça? pourquoi nous spectateurs allons voir ce genre de film? pourquoi on a nous aussi envie de voir ce qu'il va se passer dans la Maison Blanche?
En dehors du fond, le film est bien joué avec des personnages intéressants, l'idée de la novice est bonne, et c'est bien filmé, avec quelques scènes de franche tension.

Un film de guerre civile terriblement réaliste. Parviendra-t-il à réveiller les consciences des Américains et du monde avant qu'il ne soit trop tard ?

Un film qui dépeint crûment les horreurs d'une guerre civile aux usa mais qui est aussi une réflexion subtile sur le pouvoir de l'image envers et contre tout. Une curiosité à tenter.

Un film intéressant sur l'éthique journalistique et la question Indépendantiste mais le réalisateur ne parvient pas à sortir d'une boucle de violence sans but final.

D’une nullité impensable. Une banalisation de la violence qui démontre bien à quel point la société a perdu ses repères. C’est long, ça frise le ridicule et on s’ennuie énormément.