Réalisation :
Leonie Krippendorff
Principaux artistes :
Lena Urzendowsky, Jella Haase, Anna Lena Klenke, Elina Vildanova
Genre : Drame
Nationalité : Allemagne
Langue de tournage : Allemand
Durée : 1h35
Année de production : 2020
Date de sortie (ou ressortie) : 5 avril 2023
Distributeur : Outplay Films
Présentation
Un de ces étés caniculaires où l’on grandit si vite : premières amours et premiers déboires, Nora cherche sa voie dans le Berlin populaire de Kreuzberg, entre une mère absente et une grande sœur protectrice. Mais du haut de ses 14 ans, Nora se moque des injonctions sociales, de genre et des modèles instagramables : elle veut vivre, à sortir de son cocon et prendre son envol.
Réalisatrice de Kokon, Leonie Krippendorff a voulu montrer ce qu'est l'adolescence à Berlin, en particulier dans le quartier de Kreuzberg. Elle précise : « adolescente, je n’ai pas connu l’exposition de soi sur les réseaux sociaux et je m’en réjouis. J’avais déjà du mal à trouver mon identité à l’adolescence sans la visibilité permanente des médias. Pour la génération de Nora, cette visibilité est tout à fait normale depuis longtemps, mais la puberté semble être quelque chose d’intemporel. »
Kokon : la distribution
Réalisation : Leonie Krippendorff
Casting : Lena Urzendowsky (Nora), Jella Haase (Romy), Anna Lena Klenke (Jule), Elina Vildanova (Aylin), Anja Schneider (Vivienne), Franz Hagn (Rudi), Kim Riedle (Frau Novak), Hussein Eliraqui (Ahmad), Helene Grass (Sexualkundelehrerin), Robert Kuchenbuch (Thomas), Denise Ankel (Ayse), Melanie Straub (Freundin)
Distribution technique : Leonie Krippendorff (scénario), Maya Postepski (musique)
La musique a été composée par Maya Postepski, qui avait composé auparavant la bande son du film Closet Monster en 2015.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Jella Haase dans Berlin Alexanderplatz (2020) et Die Goldfische (2019) et Anna Lena Klenke dans Victoria (2015) et Un prof pas comme les autres (2013).
Kokon : à propos
Leonie Krippendorff, réalisatrice : « Je pense que Kokon raconte une histoire importante. C’est une histoire de libération. Se libérer des stéréotypes de beauté créés par les réseaux sociaux pour être enfin libre. C’est aussi l’histoire de deux jeunes filles berlinoises sauvages qui se frayent un chemin à travers la « jungle de Kreuzberg » et transforment le parc en forêt, la piscine en mer et le bac à sable en plage.
Le corps changeant de Nora est inévitablement comparé à la perfection artificielle que les réseaux sociaux véhiculent sur le fait d’être une femme. Les filles de l’âge de Nora aimeraient correspondre à cette perfection inaccessible. Mais Nora ne ressent pas le besoin de se conformer à cette image de la femme. Ce n’est que lorsque Romy entre dans sa vie que Nora trouve le chemin de sa propre féminité - et de son amour.»
Derniers avis sur le film : Kokon
Avis publié par Clara F. le 30 avril 2023
Le film est bien servi par la convaincante Lena Urzendowski, les trois autres actrices principales, et les seconds rôles. Le scénario mêle habilement les ellipses et l'objectivité naturaliste pour rendre compte de l éclosion de la sensualité amoureuse chez une jeune fille. Mais la réussite des gros plans, ominiprésents, et des images aquatiques, ne suffisent pas a donner une forme au film. La caméra à l'épaule est brouillonne, l'éclairage est souvent sans nuance. On a compris que l'atmosphère recherchée est celle de souvenirs d'été captés par un portable mais un seul court - et beau - travelling, c'est peu. On en garde avec regret une impression de faux film.
Également programmés à Paris et en Île-de-France :
1 avis sur Kokon
Avis publié par Clara F. le 30 avril 2023
Le film est bien servi par la convaincante Lena Urzendowski, les trois autres actrices principales, et les seconds rôles. Le scénario mêle habilement les ellipses et l'objectivité naturaliste pour rendre compte de l éclosion de la sensualité amoureuse chez une jeune fille. Mais la réussite des gros plans, ominiprésents, et des images aquatiques, ne suffisent pas a donner une forme au film. La caméra à l'épaule est brouillonne, l'éclairage est souvent sans nuance. On a compris que l'atmosphère recherchée est celle de souvenirs d'été captés par un portable mais un seul court - et beau - travelling, c'est peu. On en garde avec regret une impression de faux film.
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