Réalisation :
Philippe Lesage
Principaux artistes :
Noah Parker, Arieh Worthalter, Aurélia Arandi-Longpré, Paul Ahmarani
Genre : Drame
Nationalité : France, Canada
Langue de tournage : Français
Durée : 2h35
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 31 juillet 2024
Distributeur : Tandem / Shellac
Présentation
Jeff, 17 ans, est secrètement amoureux d’Aliocha. Tous deux admirent le mystérieux Blake, un vieil ami du père de la jeune fille, qui les invite à passer quelques jours dans son chalet de chasse au cœur du grand nord canadien. Là, en pleine nature, les deux adolescents vont se confronter à un monde d’adultes puérils, prêt à s’embraser.
Pour son nouveau long-métrage Comme le feu, Philippe Lesage s'éloigne un peu de la dimension autobiographique de sa filmographie en s'inspirant ici d'une histoire vécue par son frère. « Lorsque nous étions jeunes, il avait été invité par l'entremise d’amis de mes parents à aller passer une semaine chez un grand cinéaste légendaire au Québec. Je suis parti de cette prémisse pour laisser aller mon imagination, puiser dans mon vécu, et aborder des questions qui m'ont préoccupé à un moment ou un autre de ma vie », explique Philippe Lesage, qui s'intéresse ici à la figure du mentor et des modèles.
Comme le feu : la distribution
Réalisation : Philippe Lesage
Casting : Noah Parker (Jeff), Arieh Worthalter (Blake), Aurélia Arandi-Longpré (Aliocha), Paul Ahmarani (Albert), Antoine Gagnon (Max), Sophie Desmarais (Millie), Guillaume Laurin (Ferran), Carlo Harrietha (Barney), Irène Jacob (Hélène), Laurent Lucas (Eddy)
Distribution technique : Philippe Lesage (scénario), Balthazar Lab (direction artistique)
Philippe Lesage a écrit et réalisé Comme le feu. Précédemment, Philippe Lesage a aussi réalisé Genèse en 2018 et Les Démons en 2015.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Noah Parker dans La Déesse des mouches à feu (2020) et Pauvre Georges ! (2018) et Arieh Worthalter dans Le Procès Goldman (2023) et Rien à perdre (2023).
Derniers avis sur le film : Comme le feu
Avis publié par Clotilde le 1er septembre 2024
J'ai vu ce film hier, et j'en ai apprécié chaque minute. Certains scènes sont longues et peuvent paraître éprouvantes, elles transcrivent très bien la tension qui règnent entre les personnages. La beauté des paysages et des décors contraste avec la violence des relations, notamment entre les deux protagonistes. J'ai personnellement adoré la scène de la soirée où les personnages mettent de la musique et dansent (magnifique prestation de Sophie Desmarais), scène qui permet de "marquer une pause", avant que l'histoire reprenne son cours d'un suspens intense. On se cramponne à l'accoudoir de son fauteuil par moment. Du bel ouvrage ...
Avis publié par Patrick le 11 août 2024
La scène d'ouverture annonce la couleur : on suit longtemps une voiture sur une route déserte qui traverse l'immensité forestière canadienne. Accompagnée d'une musique ambient presque anxiogène, cette séquence installe d'emblée une sensation de malaise et d'inconfort qui n'ira que crescendo lorsque Comme le feu deviendra un huis clos oppressant dans un chalet perdu au bord d'un lac. Huis clos interrompu par des expéditions dans les alentours pour y chasser l'orignal ou y descendre les rapides. Autant dire que ce qui va se passer dehors sera le reflet diffracté et amplifié de toutes les rancœurs exprimées à l'intérieur.
La réunion de deux anciens collaborateurs (un scénariste et un cinéaste qui ont jadis travaillé ensemble) tourne au combats de coqs, à l'affrontement de deux egos surdimensionnés. Alors que les adultes s'écharpent avec un ridicule fini, les adolescents (le fils et la fille du scénariste venus avec un ami du fils) en proie à leurs premiers élans amoureux assistent au délitement du petit groupe.
Fallait-il plus de 2 heures 40 pour mettre en scène ce jeu de massacre dont les meilleures scènes se concentrent sur les trois repas filmés de front avec une caméra qui recule imperceptiblement en dévoilant l'ensemble de la tablée et l'attitude des convives : les invectives face à la stupeur, la déception, la honte ou la désillusion ?
C'est bien Jeff (l'ami des deux enfants du scénariste) qui est le personnage le plus intéressant, du moins celui que semble vouloir sauver le réalisateur Philippe Lesage. Amoureux transi et maladroit, observateur jaloux et maniaque, il aspire à devenir lui-même cinéaste.
Il est toujours facile de tirer à boulets rouges sur le genre humain, sa lâcheté, son égoïsme. Ici on remarquera que ce sont deux hommes blancs et de pouvoir intellectuel et culturel d'une cinquantaine d'années qui concentrent tout ce qu'il peut y avoir de détestable et de méprisable chez l'homme. Hélas dans sa prétentieuse mise en scène, Comme le feu devient lui-même détestable dans cette position de surplomb prise par Philippe Lesage, juge et moralisateur dont on ne saisit pas vraiment les intentions. Au final, il manque indéniablement de l'audace et du courage à aller jusqu'au bout. Le feu en question ne se révèle qu'un inoffensif feu de paille !
Avis publié par Isabelle le 3 août 2024
Un film d'un profond ennui : les personnages sont fades rien ne se passe si ce n'est un combat de coqs pour l'amour de leur belle, un premier chagrin d'amour, une cascade en canoë kayak ou les "bobos" cherchent a se faire des frayeurs et qui se solde on ne sait pas bien par quoi... même les paysages sont déçevants car insuffisamment inexploités tout ça sur une durée de 2h30.
Avis publié par M. le Maudit le 2 août 2024
Quel désastre ! Après de très longues scènes d’automobile (au nom de quoi la séquence s’arrête-t-elle, le manque de pellicule de la bobine ?), des copains se retrouvent dans un vaste chalet ; coup classique les deux grands amis révèlent enfin leur profonde inimitié (vieille recette de l’unité du lieu, enfer pour tous). Visiblement, c’est une longue impro, où quelques phrases sont préparées pour A. Ahramani, le célèbre scénariste (au parler québécois parfois peu compréhensible), et le grand réalisateur. Les scènes se succèdent sur fond d’une tentative ratée de séduction des deux héros adolescents. Philippe Lesage tente de pimenter cette morne action par des rebondissements, mais tellement peu cohérents entre eux que le spectateur se demande si l’action dramatique n’est pas inversée, ou simplement hasardeuse : la déception du spectateur monte. Passons, mais c’est long, long… La belle scène de la balade en kayak, dans un décor « à couper le souffle », comme disent les guides touristiques, est franchement incohérente quand arrive la séquence dans le franchissement des rapides (manque de moyens financiers et/ou intellectuels pour filmer l’équipe des 4 kayaks ? Le mystère reste entier). On ne révélera pas tout de ce film en réalité « non-écrit », où les spectateurs décrochent peu à peu. Le pire est l’escroquerie intellectuelle de la baseline de l’affiche, où le producteur ne se gêne pas pour invoquer « Délivrance », le chef-d’œuvre de John Boorman.
Chers spectateurs, regardez ce monument du cinéma et mesurez l’abîme qui sépare cette merveille de la longue pelloche de Monsieur Lesage - bien trop sage …
Avis publié par Anna le 2 août 2024
De ma part j’ai aimé ce film insolite. J’ai ressentie beaucoup de tension et malaise comme si j’étais exactement à la place des personnages. Oui je conseille d’aller voir ce film!
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Fidèle à son style, Philippe Lesage continue de sonder avec acuité les recoins les plus intimes de l’âme humaine, offrant avec toujours autant d’intensité une expérience de l’instant, riche en émotions.
6 avis sur Comme le feu
Avis publié par Clotilde le 1er septembre 2024
J'ai vu ce film hier, et j'en ai apprécié chaque minute. Certains scènes sont longues et peuvent paraître éprouvantes, elles transcrivent très bien la tension qui règnent entre les personnages. La beauté des paysages et des décors contraste avec la violence des relations, notamment entre les deux protagonistes. J'ai personnellement adoré la scène de la soirée où les personnages mettent de la musique et dansent (magnifique prestation de Sophie Desmarais), scène qui permet de "marquer une pause", avant que l'histoire reprenne son cours d'un suspens intense. On se cramponne à l'accoudoir de son fauteuil par moment. Du bel ouvrage ...
Avis publié par Patrick le 11 août 2024
La scène d'ouverture annonce la couleur : on suit longtemps une voiture sur une route déserte qui traverse l'immensité forestière canadienne. Accompagnée d'une musique ambient presque anxiogène, cette séquence installe d'emblée une sensation de malaise et d'inconfort qui n'ira que crescendo lorsque Comme le feu deviendra un huis clos oppressant dans un chalet perdu au bord d'un lac. Huis clos interrompu par des expéditions dans les alentours pour y chasser l'orignal ou y descendre les rapides. Autant dire que ce qui va se passer dehors sera le reflet diffracté et amplifié de toutes les rancœurs exprimées à l'intérieur.
La réunion de deux anciens collaborateurs (un scénariste et un cinéaste qui ont jadis travaillé ensemble) tourne au combats de coqs, à l'affrontement de deux egos surdimensionnés. Alors que les adultes s'écharpent avec un ridicule fini, les adolescents (le fils et la fille du scénariste venus avec un ami du fils) en proie à leurs premiers élans amoureux assistent au délitement du petit groupe.
Fallait-il plus de 2 heures 40 pour mettre en scène ce jeu de massacre dont les meilleures scènes se concentrent sur les trois repas filmés de front avec une caméra qui recule imperceptiblement en dévoilant l'ensemble de la tablée et l'attitude des convives : les invectives face à la stupeur, la déception, la honte ou la désillusion ?
C'est bien Jeff (l'ami des deux enfants du scénariste) qui est le personnage le plus intéressant, du moins celui que semble vouloir sauver le réalisateur Philippe Lesage. Amoureux transi et maladroit, observateur jaloux et maniaque, il aspire à devenir lui-même cinéaste.
Il est toujours facile de tirer à boulets rouges sur le genre humain, sa lâcheté, son égoïsme. Ici on remarquera que ce sont deux hommes blancs et de pouvoir intellectuel et culturel d'une cinquantaine d'années qui concentrent tout ce qu'il peut y avoir de détestable et de méprisable chez l'homme. Hélas dans sa prétentieuse mise en scène, Comme le feu devient lui-même détestable dans cette position de surplomb prise par Philippe Lesage, juge et moralisateur dont on ne saisit pas vraiment les intentions. Au final, il manque indéniablement de l'audace et du courage à aller jusqu'au bout. Le feu en question ne se révèle qu'un inoffensif feu de paille !
Avis publié par Isabelle le 3 août 2024
Un film d'un profond ennui : les personnages sont fades rien ne se passe si ce n'est un combat de coqs pour l'amour de leur belle, un premier chagrin d'amour, une cascade en canoë kayak ou les "bobos" cherchent a se faire des frayeurs et qui se solde on ne sait pas bien par quoi... même les paysages sont déçevants car insuffisamment inexploités tout ça sur une durée de 2h30.
Avis publié par M. le Maudit le 2 août 2024
Quel désastre ! Après de très longues scènes d’automobile (au nom de quoi la séquence s’arrête-t-elle, le manque de pellicule de la bobine ?), des copains se retrouvent dans un vaste chalet ; coup classique les deux grands amis révèlent enfin leur profonde inimitié (vieille recette de l’unité du lieu, enfer pour tous). Visiblement, c’est une longue impro, où quelques phrases sont préparées pour A. Ahramani, le célèbre scénariste (au parler québécois parfois peu compréhensible), et le grand réalisateur. Les scènes se succèdent sur fond d’une tentative ratée de séduction des deux héros adolescents. Philippe Lesage tente de pimenter cette morne action par des rebondissements, mais tellement peu cohérents entre eux que le spectateur se demande si l’action dramatique n’est pas inversée, ou simplement hasardeuse : la déception du spectateur monte. Passons, mais c’est long, long… La belle scène de la balade en kayak, dans un décor « à couper le souffle », comme disent les guides touristiques, est franchement incohérente quand arrive la séquence dans le franchissement des rapides (manque de moyens financiers et/ou intellectuels pour filmer l’équipe des 4 kayaks ? Le mystère reste entier). On ne révélera pas tout de ce film en réalité « non-écrit », où les spectateurs décrochent peu à peu. Le pire est l’escroquerie intellectuelle de la baseline de l’affiche, où le producteur ne se gêne pas pour invoquer « Délivrance », le chef-d’œuvre de John Boorman.
Chers spectateurs, regardez ce monument du cinéma et mesurez l’abîme qui sépare cette merveille de la longue pelloche de Monsieur Lesage - bien trop sage …
Avis publié par Anna le 2 août 2024
De ma part j’ai aimé ce film insolite. J’ai ressentie beaucoup de tension et malaise comme si j’étais exactement à la place des personnages. Oui je conseille d’aller voir ce film!
Avis publié par Claudia le 2 août 2024
Long et ennuyeux, plusieurs personnes ont quitté la salle à des moments différents. Le synopsis avait l'air bien, mais c'est plat et incompréhensible. On passe d'un sujet à un autre assez brutalement, nous laissant imaginer on ne sait quoi puisque le sujet n'est pas terminé.
Nota Bene : la modération des avis s'effectue a posteriori. C'est à dire qu'un avis provisoirement affiché peut être refusé par la suite.
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