Confession d'un enfant du siècle

1830. Trahi par sa maîtresse et ébranlé par la mort de son père, Octave tombe dans le “mal du siècle” : mélancolie et débauche. Il se retire à la campagne où il rencontre Brigitte, de dix ans son aînée. Il en tombe amoureux mais la jeune femme le repousse, craignant un désir passager. Octave désespère entre balades dans une Nature froide qui apaise son âme et fêtes “chaudes” chez ses amis parisiens qui refroidissent son cœur. Alors qu’il tente de se suicider, Brigitte cède. Octave renaît à la passion, qui lui fera dire tel son frère romantique Perdican : “j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois mais j’ai aimé.” À moins qu’il ne soit “qu’un enfant se prenant pour un homme” car “tous les hommes sont menteurs et inconstants” ainsi que Sand l’écrivit à Musset…

Transposition fidèle de l’œuvre de Musset qui venait de rompre avec George Sand, "Confession d’un enfant du siècle traite, à travers Octave, du désenchantement envers la société et sa contamination sur la confiance en l’autre” confie la réalisatrice qui alterne longs métrages et téléfilms et dont les images évoquent les tableaux de Turner et Whistler. Ce film a reçu 7 nominations au festival de Cannes 2012 (prix “Un certain Regard”) et été sélectionné au Festival du film romantique de Cabourg.