Coraline

Coraline Jones est une petite fille pleine de vie, mais un peu livrée à elle-même car ses parents travaillent beaucoup. Ils viennent d’emménager au rez-de-chaussée d’une grande demeure délabrée et fantomatique. Elle décide alors de partir explorer les lieux. Elle fait le tour du terrain, rencontre un étrange garçon et découvre un puit sans fond. Elle va sonner chez les voisins et fait la connaissance d’un acrobate louftingue et de deux sœurs anciennes danseuses de revue. Coraline sillonne la maison et essaie toutes les clefs. Au fond d’un petit salon, elle tombe sur une minuscule porte qui donne sur une sorte de long tunnel poussiéreux. Téméraire, elle s’y engage et découvre un monde ou tout est pareil, en bien mieux. Mais elle déchante très rapidement….

Coraline est l’adaptation du conte noir de Neil Gaiman (prix Hugo du meilleur roman court 2003) par Henry Selick (L’Étrange Noël de M. Jack, James et la pêche géante). Les personnages sont des figurines en silicone, mousse de latex et résine, montées sur des armatures métalliques pour un premier long en stop motion réalisé entièrement en 3D. Coraline est un peu délaissée par ses parents qui travaillent et elle découvre un monde dans lequel tout est pareil, mais sublimé. Sa chambre est décorée et elle apparaît comme le centre du monde de ces « autres » parents qui lui cuisinent de bons petits plats. Mais cette mère trop gentille cache une réalité très violente. Audacieux, le film l’est aussi dans sa forme (ses formes) qui se déforme au sens propre. Les plus petits peuvent être impressionnés.