Cracks

Grande-Bretagne. 1934. Miss G. est professeur de plongée dans un pensionnat pour jeunes filles situé loin de tout. Di et ses camarades se distraient en participant à des jeux qui dérapent parfois dans le sordide et le cruel. Mais Miss G., adulée par ses élèves, les encourage à laisser « parler leurs émotions ». La jeune femme, belle et cultivée, est aussi pleine de mystère et surtout très charismatique. Elle raconte ses voyages et ses rencontres amoureuses avec une absence de pudeur qui subjugue les jeunes filles placées sous sa responsabilité. L’arrivée d’une nouvelle élève, Fiamma, ravissante et libre, et qui révèle certaines affinités avec Miss G., avive la jalousie, malsaine, des autres élèves qui se sentent délaissées. Fiamma rejette Miss G et celle-ci en perd la tête, au point de provoquer une série d’événements tragiques qui mettra définitivement fin à l’innocence des jeunes filles.

Inspirée d’un roman de Sheila Kohler paru très récemment, l’histoire, qui se déroulait en Afrique du Sud en 1960, est ici transposée dans l’Angleterre de l’avant-guerre par la réalisatrice, Jordan Scott, fille du célèbre Ridley Scott (qui produit son premier long métrage avec son fils Tony). La réalisatrice propose une histoire un peu fantastique, comme un conte de fée où d’innocentes jeunes filles emprisonnées dans une inquiétante forteresse livrent leur âme tout entière à une fée qui se révèlera par la suite la pire être des sorcières. Eva Green prête sa plastique parfaite et son côté sombre au personnage sulfureux de Miss G.