Dis-moi oui

Tout réussit à Stéphane Villiers, pédiatre âgé de trente ans. Entre sa profession, ses ruptures et conquêtes amoureuses, ses nuits consacrées au poker, il vit cependant trop vite comme s'il cherchait à s'étourdir ou se fuir lui-même. Or, un jour, rentrant chez lui au petit matin, Stéphane découvre, assoupie dans le hall de son immeuble, une fillette de treize ans, Eva. Celle-ci prétend avoir fugué, être une enfant battue. Stéphane accepte de l'héberger, avec l'intention de la confier aux services compétents. Mais la jeune fille refuse de le quitter. Attendri, Stéphane se laisse prendre au jeu, remettant sa vie en cause, rejetant les conformismes. Lorsqu'il découvre qu'Eva est atteinte d'un mal peu commun, l'angiome cérébral, il va défier l'autorité médicale, risquer sa carrière pour la sauver à tout prix.

Un registre nouveau pour Alexandre Arcady, jusqu'alors partagé entre les récits de caractère méditerranéen, comme "Le grand pardon" ou "Le Grand carnaval", et les policiers musclés, tel "L'union sacrée". De même, le réalisateur abandonne ici ses acteurs fétiche -Hanin, Berry, Darmon, Bruel- pour avoir recours à Jean-Hugues Anglade dont l'interprètation dans "La reine Margot" l'a, assure-t-il, "littéralement estomaqué".