Dracula

Nous sommes en 1893. Le Comte Dracula vit, depuis des siècles, au château des Carpates, en Transylvanie. Incapable de supporter la lumière du jour, il ne se réveille qu’à la nuit tombée et part à la recherche de victimes susceptibles de lui fournir le sang nécessaire à sa survie. Il tombe, un jour, sur la photo d’un jeune couple, prise le jour de leur mariage. Jonathan et Mina Harker, c’est eux dont il s’agit, ne tardent pas à devenir les hôtes du vampire, qui propose au jeune homme un emploi de bibliothécaire. En réalité, Dracula voit en Mina la réincarnation de son épouse morte quatre cents ans plus tôt. La jeune femme fait alors l’objet d’attentions particulières de la part du comte, tandis que les morts se multiplient autour d’eux. Entre en scène le docteur Abraham Van Helsing, seul homme capable de confronter Dracula.

Parmi les adaptations les plus marquantes du célèbre roman de Bram Stoker figuraient le film de Terence Fisher avec Christopher Lee, ou encore celui de Francis Ford Coppola, avec Gary Oldman. Maître italien du cinéma d’horreur des années 70, Dario Argento (Suspiria, Quatre mouches de velours gris) propose ici une version plus ouvertement « gore » du récit transylvanien. Aux côtés de Thomas Kreschmann (Le Pianiste) dans le rôle-titre et Marta Gastini (la série Borgia) dans celui de sa victime, on a le plaisir de retrouver les trop rares Asia Argento (Do Not Disturb), fille du réalisateur et Rutger Hauer (Blade Runner), tous deux excellents.