Drone

De Simon Bouisson (2024)

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Cinémas Thriller 1h50 Nouveauté

Réalisation : Simon Bouisson
Principaux artistes : Marion Barbeau, Eugénie Derouand, Cédric Kahn, Stefan Crepon
Genre : Thriller
Nationalité : France
Langue de tournage : Français
Durée : 1h50
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 2 octobre 2024
Distributeur : Haut et court

Présentation

Une nuit, Émilie, une jeune étudiante, remarque qu’un drone silencieux l’observe à la fenêtre de son appartement. Les jours suivants, il la suit et scrute chacun de ses mouvements. D’abord protecteur, le drone devient inquiétant. Émilie se sent de plus en plus menacée.

Si Drone est son premier long-métrage, Simon Bouisson s'est déjà intéressé aux question d'espionnage et de voyeurisme dans ses précédents projets. « Aujourd’hui presque tout le monde passe un temps et une énergie considérable à se montrer, se mettre en scène, et à se regarder les uns les autres. Et c’est vrai que je suis passionné par les questions que ça pose. Nous sommes une société où l'image est omniprésente et où la technologie est au cœur des liens virtuels, fantasmatiques, relationnels », explique le cinéaste.

Drone : la distribution

Réalisation : Simon Bouisson

Casting : Marion Barbeau (Émilie), Eugénie Derouand (Mina), Cédric Kahn (Richard), Stefan Crepon (Olivier), Bilel Chegrani (Coddy), Vincent Bocquillon (Etudiant)

Distribution technique : Simon Bouisson (scénario), Paul Sabin (musique), Ludovic Zuili (direction artistique), Fanny Burdino (scénario), Samuel Doux (scénario), Gilles Marchand (scénario)

Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Marion Barbeau dans Un homme en fuite (2024) et En corps (2022) ; Eugénie Derouand dans Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023) et Le Calendrier (2020) et Cédric Kahn dans Les Secrets de la princesse de Cadignan (2023) et Madame de Sévigné (2023).

Derniers avis sur le film : Drone

Avis publié par Patrick le 5 octobre 2024

Simon Bouisson choisit le motif du drone pour réfléchir sur le pouvoir de la technologie, l'importance du regard et ses répercussions sur nos comportements. C'est un sujet ambitieux qui débouche sur un premier film non dénué de maladresses. Le scénario qui se veut machiavélique appuie dangereusement sur l'ambivalence des personnages, à commencer par Emilie l'héroïne étudiante en architecture le jour et call-girl la nuit sur le net. La mise en scène qui parvient néanmoins à installer une atmosphère malsaine repose beaucoup sur l'utilisation maximale dudit drone et de ses prises de vue plongeantes et accélérées qui donnent aussi à l'ensemble des airs de jeu vidéo.
De nombreuses séquences sonnent artificielles et placent les protagonistes dans des situations à la limite du crédible, ce qui réduit de fait la portée du propos qui finit ainsi par se dissoudre dans les méandres d'un dispositif qui prend de plus en plus le dessus et entraîne sa propre stérilité.

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