Elle s'appelait Sarah

Américaine installée en France depuis des années, mariée à un français, Julia est journaliste et prépare un article sur le Vel d’Hiv. Lors de ses recherches, elle tombe sur le destin particulier de Sarah, petite fille juive, âgée de 10 ans en 1942. Certains indices font penser à Julia que Sarah et son petit frère Michel, qu’elle a caché dans un placard avant d’être arrêtée avec sa maman, ont sans doute survécu. Elle-même maman et enceinte d’un deuxième enfant, qui n’est pas désiré par son mari, Julia se sent profondément touchée par le sort de cette petite fille. Elle se lance alors dans une enquête plus complexe et surtout bien plus personnelle que prévu.

Adapté du best-seller de Tatiana de Rosnay, Elle s’appelait Sarah aborde avec pudeur les notions du souvenir, du traumatisme et de la honte, tant par les choix de mise en scène de Gilles Paquet-Brenner (Les Jolies choses), que par l’interprétation toute en finesse de ses acteurs.