Emmanuelle

Cette adaptation n'a ni âme ni sensualité. L'héroïne est froide, se comporte comme un homme presque un robot! Une vision du futur apocalyptique où les humains auraient "épuisé leurs désirs" comme le dit un des partenaires ! Presque à huis clos (on peut apprécier le luxe du palace Hongkongais mais ce n'est pas le sujet) manque de rythme. À peine un film sur l'éducation sexuelle féminine. Oubliez Emmanuelle années 70.

Un film érotique... l'héroïne également partie a Hong Kong comme dans le premier long-métrage s'offre des plaisirs charnels au gré des rencontres qu'elle fait... l'érotisme est juste suggéré jamais dévoilé au point de rester mièvre. Ceci peut sans doute s'expliquer par le changement des mentalités, où on a déjà "tout" montré dans les films alors que la version de 1974 était un des premiers films français à lever le voile sur la sexualité... des longueurs donc... on s'ennuie malgré la prestation de Noemie Merlant.

Je suis allé voir ce film avec un enthousiasme qui fut douché (trop) rapidement : Noémie Merlant souvent excellente d'habitude n'a aucune idée de l'interprétation qu'elle doit livrer, elle prend des poses et des mines qui oscillent entre l'ennui, le désintérêt et une prétention très affectée. L'histoire ne ménage aucun suspense, aucune attente, tout arrive platement et froidement notamment les scènes de sexe. Le parti pris du film est de ne montrer aucune émotion, rien que du détachement et de la froideur sans doute pour évacuer toute vulnérabilité. Résultat : on n'y croit pas une seconde.

Le film est beau au plan esthétique, mais il est plat avec un objectif pas clair. Aucune sensualité, Noémie Merlant, malgré sa joliesse ne dégage aucun sex appeal. On ne ressent pas le désir.

Film ennuyeux qui n'apporte rien de nouveau sur le sujet. Manque d'originalité et de subtilité à mon goût.

Variations sur le désir féminin, cette fois du point de vue de la femme, Emmanuelle prend tout son intérêt dans la seconde moitié de ce remake très soft d'Audrey Diwan. Noémie Merlant, superbe.