Entre la vie et la mort

Leo Castaneda est espagnol, il vit à Bruxelles, où il conduit les métros de la ligne 6. Un soir, il croise le regard d’un jeune homme au bord du quai. Des yeux fiévreux de détresse, un visage familier… Leo reconnaît son fils Hugo, lorsque celui-ci disparaît tragiquement sur les rails ! Leo qui ne l’avait pas revu depuis plus de deux ans, va découvrir qu’Hugo était impliqué dans un braquage sanglant. Il va devoir affronter de violents criminels pour tenter de comprendre les raisons de la mort de son fils.

Né au Chili, Giordano Gederlini a très vite quitté le pays avec ses parents, suite au coup d'État de 1973, pour aller vivre en Europe. Devenu cinéaste, il coécrit Les Misérables de Ladj Ly et présente son deuxième long-métrage : Entre la vie et la mort. Polar urbain, le film a été tourné à Bruxelles. « J’adore Bruxelles. Je crois que c’est la première fois qu’on filme l’Atomium, un monument que les Belges n’osent pas filmer parce qu’il leur paraît très laid. Bruxelles est très cinématographique, très porteuse d’énergie de cinéma. C’est une ville très "anglo-saxonne", avec des immeubles en briques, des quartiers abandonnés, d’autres refaits, c’est mal foutu, il y a des chantiers partout, ça donne une esthétique urbaine très particulière », précise Giordano Gederlini.