Et il y eut un matin

Sami vit à Jérusalem avec sa femme Mira et leur fils Adam. Ses parents rêvent de le voir revenir auprès d’eux, dans le village arabe où il a grandi. Le mariage de son frère l’oblige à y retourner le temps d’une soirée... Mais pendant la nuit, sans aucune explication, le village est encerclé par l'armée israélienne et Sami ne peut plus repartir. Très vite, le chaos s'installe et les esprits s'échauffent. Coupé du monde extérieur, pris au piège dans une situation absurde, Sami voit tous ses repères vaciller : son couple, sa famille et sa vision du monde.

En 2007, Eran Kolirin connaît le succès avec son premier film, La Visite de la fanfare, prix du jury de la catégorie Un Certain Regard du Festival de Cannes la même année. Quinze ans plus tard, le réalisateur israélien présente son nouveau long-métrage : Et il y eut un matin, qu'il présente comme un conte ancré dans le présent. « J’aime ce que le conte et la fable autorisent comme liberté dans la construction du récit, dans sa tonalité. Un conte peut induire, par exemple, une part de cruauté. Esthétiquement aussi, je me sens très à l’aise avec ce mode de narration », précise Eran Kolirin.