Et l'homme créa la femme

Joanna Eberhart peut se targuer d'avoir une vie parfaite : un emploi enviable, un mari attentionné, deux beaux enfants. Tout s'effondre lorsqu'elle perd son poste et découvre, comble d'infortune, que son union avec Walter n'est pas aussi solide qu'elle le pensait. Le couple, après la dépression qu'elle subit, quitte New York pour aller s'installer à Stepford, banlieue résidentielle du Connecticut. La ville semble sortie d'un conte de fées, avec ses coquettes maisons, ses rues tranquilles et la beauté des femmes qui y résident, à l'image de leur idole Claire Wellington. Joanna se lie d'amitié avec une nouvelle venue, Bobbie Markowitz. "Quelle belle vie !", clame Walter, se rendant le soir venu à de confidentielles réunions réservées à la population mâle de la cité. Tout est-il aussi parfait qu'il y paraît ?

C'est la seconde fois, après une version réalisée en 1975, qu'est porté au cinéma le best-seller "The Stepford wives" d'Ira Levin. Considéré à l'époque comme une réplique à la première vague féministe outre-Atlantique, Et l'homme créa la femme, après les changements sociaux intervenus entre-temps, observe une approche nouvelle du sujet, à la fois satire et thriller offrant une vision décapante du rêve américain.