Fantastic Mr. Fox

C’est pris au piège dans un poulailler avec sa dulcinée que Mr. Fox le renard apprend l’heureuse nouvelle : il va bientôt être père. Il fait alors la promesse à la douce Felicity de mener une vie plus sûre et d’arrêter de voler. On les retrouve douze ans plus tard, miraculeusement sortis de leur cage et parents d’un petit Ash, terriblement jaloux de son cousin venu vivre dans leur terrier. Devenu journaliste, Mr. Fox s’ennuie et rêve d’une autre vie. Il décide d’emménager avec sa famille dans la maison de ses rêves, un arbre immense situé dans une vallée, à proximité de trois horribles exploitants. Il se pourrait bien que l’ancien et brillant filou soit très tenté de reprendre son ancienne activité.

Adapté d’une nouvelle de Roald Dahl, Fantastatic Mr. Fox marque les premiers vrais pas de Wes Anderson dans l’animation (il s’y était brièvement essayé dans La Vie aquatique), registre qu’il aborde de manière chic, via un design parfait, et artisanale en reprenant le vieux système de « stop-motion » : les personnages sont des marionnettes manipulées image par image. Le réalisateur reste fidèle à son univers visuel composé d’espaces compartimentés et de maisons miniatures, ainsi qu’aux thématiques qui lui sont chères : la cellule familiale, lieu de régression étouffant mais aussi (ré)créatif.