Faut que ça danse !

Les parents de Sarah, jeune quarantenaire, sortent quelque peu de l’ordinaire. Sa mère a perdu la boule et ne comprend pas la moitié de ce qu’on lui dit. Si personne n’est là pour s’occuper d’elle, elle passe son temps à appeler les pompiers rien que pour le plaisir d’être portée par eux ! Seules ses sorties avec son ex-mari semble être source d’enchantement pour elle. Quant au père de Sarah, Salomon, l’ex-mari en question, c’est un fou de Fred Astaire dont il connaît par coeur les comédies musicales. D’ailleurs, tel un danseur de claquettes, il n’a pas toujours les pieds sur terre, ce qui a le don d’horripiler sa fille qui regrette que son père ne lui ait pas raconté la façon dont, en tant que juif, il a vécu le traumatisme de la Seconde Guerre Mondiale. La rencontre de Salomon avec une femme et la maternité inespérée de Sarah vont chambouler leur relation complexe et passionnelle.

Faut que ça danse !, que l’on devine très autobiographique, marque une nouvelle collaboration entre la réalisatrice et Valéria Bruni-tedeschi, qui jouait déjà dans le premier de long de Noémie Lvovky, Oublie-moi. Les deux femmes ont également travaillé ensemble sur les scénarios des deux films réalisés par l’actrice, Il est plus facile pour un chameau et Actrices (dans lequel joue Noémie Lvovsky).