Fauteuils d'orchestre

Jessica, vingt ans, ayant quitté Mâcon, vient tenter sa chance à Paris. Devant l’affluence attendue en raison de trois événements programmés le même jour, elle est engagée comme serveuse dans un café de l’avenue Montaigne. Il s’agit de la première d’une pièce de Georges Feydeau, interprètée par Catherine Versen, vedette de la télévision ; d’un concert classique avec le concours d’un pianiste en renom, Jean-François Lefort ; d’une vente aux enchères où un grand amateur d’art, Jacques Grumberg, se sépare de l’ensemble de sa collection. Au cours des trois journées précédant ces événements, Jessica va rencontrer de façon furtive ces personnalités. Catherine Versen, malgré sa popularité, souhaiterait changer de registre ; Jean-François Lefort ne supporte plus le climat mondain des soirées musicales ; Jacques Grumberg, vieillissant, se détache prématurément de son passé. Chacun réagira, au final, selon son tempérament, au risque de bousculer les règles convenues…

C’est une étonnante "galerie de portraits", fourmillant d’inventions, qu’a réalisée Danièle Thompson avec ce troisième long-métrage après La Bûche et Décalage horaire. Passant, d’un instant à l’autre, de l’humour à l’émotion, Fauteuils d’orchestre se révèle en toutes circonstances d’une extrême justesse de ton. Autour de la lumineuse Cécile de France, Albert Dupontel, Claude Brasseur, Valérie Lemercier se livrent à des compositions absolument remarquables.