Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau

J'aime dire que la magie de la salle obscure ne s'arrête pas juste à de grosses productions, mais à ce merveilleux dessin animé qui s'adressent à toutes les générations confondues.

J'ai hésité avec les 5 étoiles. C'est vraiment réussi, très souvent d'une grande beauté visuelle, et l'histoire tient tout à fait la route, pour les adultes comme pour les enfants (que des adultes dans la salle aujourd'hui d'ailleurs) avec son côté fantastique et poétique, et avec les relations entre ces animaux qui "parlent" et agissent comme des animaux (ayant leur caractère personnel, qu'on pourrait dire humain mais qui n'a jamais connu de chien joueur comme celui du film, par exemple) faisant écho à nos vie d'animaux humains.

Bref, j'ai y été suite à ses nombreuses nominations et prix, sans en attendre beaucoup car pas convaincu par la bande-annonce, et c'est une excellente surprise, et ses récompenses sont tout à fait justifiées ainsi que son succès public en France.

Quand on voit le budget du film, c'est un vrai miracle ce qu'ils ont réussi à mettre sur l'écran, bravo!

Flow ou comment survivre dans un monde hostile... une fable d'animation a des accents d'actualité, compte tenu des bouleversements climatiques que nous connaissons avec ses inondations catastrophiques… Ici l'eau est partout, toute trace de vie humaine a disparu et Flow, petit chat esseulé, doit apprendre à cohabiter avec les autres espèces animales et trouver une utilité sociale en pêchant… La solidarité comme solution pour remédier au choc climatique qui bouleverse notre quotidien ????

L'arche de Noé revisitée où les êtres humains ont disparu. Le chat, un castor, un lemurien, un labrador, une cigogne... sont déterminés à survivre. Film moralisateur sur la différence, la complémentarité, aussi culpabilisateur sur l'avenir de la Terre si nous ne la protégeons pas. J'ai été angoissée d"un bout à l'autre! Le rendu des expressions est tel que les dialogues sont superflus. Ce chat est plus vrai que nature. Pour les 10 -100ans et plus..

Très joli graphisme. Ce petit chat noir est craquant. C'est lui qui me semble le plus réaliste. Es autres animaux sont eux aussi réalistes mais ont des comportements un peu trop anthropomorphistes mais bon, on est au cinéma et il est permis de rêver un peu. J'ai trouvé ce film très plaisant et vraiment pour tout public de 4 à 104 ans !

Je pense que jean de la fontaine aurait adoré ce film. comment ne pas penser aux fables de la fontaines, ces récits allégoriques qui mettent en scène des animaux, version chaos climatique

Un film merveilleux dans tous les sens du terme.
Le réalisateur a visiblement étudié le comportement des chats de très près. Le spectateur est happé par ce chat noir sensible, aux grands yeux jaunes, et par ses petits compagnons de route. Comme toujours avec les films (et les romans) réussis, on se demande ce que les personnages sont devenus après.
Le commentaire excessivement intellectualisant de Patrick fait l'économie de tout l'enchantement de ce petit bijou de film animé. C'est dommage.
Un régal, recommandé sans réserve pour enfants et pour adultes.

Un enchantement de beauté dans le graphisme et de poésie!

Un bijou de poésie et d'intelligence avec un graphisme superbe et des personnages tellement attachants.

Dans une époque où les humains semblent avoir disparu et l’eau avoir envahi tout l’espace, un chat doit apprendre la survie et son appréhension atavique de l’élément aquatique. Cette odyssée est le prétexte à un superbe film d’animation sans paroles - on ne dote pas ici les animaux de la possibilité de s’exprimer, à part leurs cris habituels. On pourrait dès lors croire au parti pris radical de refuser toute idée d’anthropomorphisme et de rester ainsi à hauteur de chat, de chien, de putois…
Il n’est pas certain que le réalisateur letton Gints Zilbalodis arrive complètement à ses fins. L’animation est en effet époustouflante, donnant une impression de jamais-vu, notamment dans le mouvement des animaux, la restitution du déferlement des eaux et de la fluidité des déplacements et des actions. Le cinéaste toutefois ne paraît pas faire totalement confiance à son dispositif et l’adosse en permanence à un scénario volontariste qui multiplie les rebondissements et entraîne inexorablement le chat et ses compagnons de galère dans des comportements de plus en plus ‘humains’ : empathie, bienveillance et solidarité. L’esprit gentiment angélique qui préside aux destinées de notre petit groupe animalier contraste singulièrement avec l’ampleur dramatique qui caractérise un monde à présent apocalyptique.
Si on est saisis par la beauté et l’inventivité constante de l’animation, on demeure cependant circonspects sur la banalité in fine du message consensuel pour ne pas dire démagogique qui ressort de l’ensemble.