Fukushima mon amour

Traumatisée par un drame personnel, Marie se rend au Japon pour y participer à une action humanitaire en tant que clown. Sa mission consiste à divertir les rescapés du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui habitent depuis dans des logements de fortune. Désarçonnée face au public de personnes âgées peu réceptives, Marie abandonne le programme. Alors qu'elle est sur le point de rentrer en Allemagne, elle rend visite à Satomi, une vieille dame qu’elle avait déposée plus tôt en voiture près de son ancienne maison, en pleine zone contaminée. Les deux femmes font plus ample connaissance. Satomi lui révèle qu'elle est la dernière geisha de la région.

Lorsqu’elle visite pour la première fois le Japon en 1985, Doris Dörrie tombe amoureuse du pays. Elle s’y rend à nouveau en novembre 2011, soit huit mois après la catastrophe nucléaire qui a touché Fukushima. Quand elle part à la rencontre des habitants, leur histoire l’incite à revenir tourner Fukushima mon amour - référence évidente à l’œuvre d’Alain Resnais Hiroshima mon amour. Raconté du point de vue japonais, le film célèbre l’amitié entre deux femmes dans une région encore traumatisée.