Réalisation :
India Donaldson
Principaux artistes :
Lily Collias, James LeGros, Danny McCarthy, Sumaya Bouhbal
Genre : Drame
Nationalité : Etats-Unis
Langue de tournage : Anglais
Durée : 1h30
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 13 novembre 2024
Distributeur : New Story
Présentation
Sam, 17 ans, préférerait passer le week-end avec ses amis, mais elle accepte de rejoindre son père Chris, dans la région des montagnes Catskills de l'État de New York. Un endroit paradisiaque où Matt, l'ami de toujours de Chris, est hélas également convié.
Après trois courts-métrages, India Donaldson présente Good One, son premier long-métrage, présenté à Sundance et au Festival de Cannes en 2024. « J’envisage ce film comme un instantané ; il capture un moment intime, un simple week-end dans les bois lors duquel des relations seront affectées à jamais. J’ai grandi dans une famille recomposée de huit enfants, alors les tête-à-tête avec mon père étaient des moments précieux », explique la cinéaste américaine, qui explique avoir conçu le personnage de Sam à partir d'un trait de caractère contre lequel elle lutte encore : faire passer le bien-être des autres avant le sien.
Good One : la distribution
Réalisation : India Donaldson
Casting : Lily Collias (Sam), James LeGros (Chris), Danny McCarthy (Matt), Sumaya Bouhbal (Jessie), Diana Irvine (Casey), Samuel Lanier (Zach), Peter McNally (Jake), Eric Yates (Andy), Valentine Black (Val), Julian Grady (Dylan), Sarah Wilson (Janie), Becca Morrin (Restaurant Server)
Distribution technique : India Donaldson (scénario), Celia Hollander (musique), Wilson Cameron (direction artistique)
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma James LeGros dans Showing Up (2022) et Certaines femmes (2016).
Derniers avis sur le film : Good One
Avis publié par Patrick le 19 novembre 2024
On pourrait écrire des thèses sur la randonnée, de préférence en forêt, comme microcosme propice à exposer toutes les névroses du genre humain dans le cinéma américain indépendant. Pour les résultats, on est sur toute la gamme, du très bon à l'inconsistance. Hélas, Good One semble se rapprocher davantage des appréciations négatives. L’histoire de la jeune Sam quasiment réquisitionnée par son père Chris pour une escapade dans la région des montagnes des Catskills en compagnie de Matt, un ami un peu bizarre. Si l’endroit est à priori enchanteur, l’ambiance entre les trois randonneurs est, elle, plus lourde. Entre les deux adultes, Sam joue les pacificateurs et compte les points. Les marches sont ainsi entrecoupées de longues conversations philosophiques (à deux dollars) qui suintent le narcissisme et l’ego surdimensionné. Les quatre-vingt dix minutes paraissent longues et presque ennuyeuses. C’est peut-être le talent de India Donaldson d’installer une situation dont on attend à chaque instant qu’elle dérape, alors que les tempêtes sont intérieures ou invisibles, les silences et les non-dits plus chargés que les échanges vitriolés. Dommage que l’ensemble reste plat et convenu, ressassant la même approche de la nature, magnifique et indifférente. Pour ce qui concerne l’indifférence, on n’est pas loin d’adopter une attitude identique.
1 avis sur Good One
Avis publié par Patrick le 19 novembre 2024
On pourrait écrire des thèses sur la randonnée, de préférence en forêt, comme microcosme propice à exposer toutes les névroses du genre humain dans le cinéma américain indépendant. Pour les résultats, on est sur toute la gamme, du très bon à l'inconsistance. Hélas, Good One semble se rapprocher davantage des appréciations négatives. L’histoire de la jeune Sam quasiment réquisitionnée par son père Chris pour une escapade dans la région des montagnes des Catskills en compagnie de Matt, un ami un peu bizarre. Si l’endroit est à priori enchanteur, l’ambiance entre les trois randonneurs est, elle, plus lourde. Entre les deux adultes, Sam joue les pacificateurs et compte les points. Les marches sont ainsi entrecoupées de longues conversations philosophiques (à deux dollars) qui suintent le narcissisme et l’ego surdimensionné. Les quatre-vingt dix minutes paraissent longues et presque ennuyeuses. C’est peut-être le talent de India Donaldson d’installer une situation dont on attend à chaque instant qu’elle dérape, alors que les tempêtes sont intérieures ou invisibles, les silences et les non-dits plus chargés que les échanges vitriolés. Dommage que l’ensemble reste plat et convenu, ressassant la même approche de la nature, magnifique et indifférente. Pour ce qui concerne l’indifférence, on n’est pas loin d’adopter une attitude identique.
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