Green Zone

2003. En pleine occupation de Bagdad par les Américains, l’adjudant-chef Roy Miller et ses hommes cherchent dans le désert iraquien un stock d’armes de destruction massive. Leur expédition ne se passe pas comme prévu et ils découvrent une machination sans précédent qui remet en cause leur mission. Miller doit jouer à pile ou face et prendre dans l’urgence des décisions qui risquent d’avoir pour effet tout et son contraire. En tentant de démanteler un régime véreux, il risque d’aggraver la guerre dans cette région déjà fragile.

La zone verte est une enclave ultra sécurisée au cœur de Bagdad, instaurée en avril 2003, après la fin officielle de la seconde guerre en Irak et la persistance des combats et des attentats. Le film se trouve adapté du livre de Rajiv Chandrasekaran (Dans la zone verte : les Américains à Bagdad), autrefois journaliste au Washington Post et qui a couvert la guerre en Afghanistan et la reconstruction en Irak. Le Bagdad de 2003 a été recréé en Espagne et au Maroc. Ce film marque la troisième collaboration entre Matt Damon et le réalisateur Paul Greengrass (La Vengeance dans la peau, Vol 93, La Mort dans la peau ou encore Bloody Sunday) et apparaît comme une critique polémique autour du traitement de cette guerre par l’administration Bush.