Greta

Il y a longtemps que je n'avais vu thriller aussi captivant et aussi bien interprété.
Le scénario est original et bien construit, le suspense va crescendo et l'on pressent qu'un piège diabolique va se refermer progressivement.
Les deux actrices jouent admirablement bien. I. Huppert est très vraie et terrifiante en psychopathe meurtrière.
Ce film qui m'a rappelé ceux de George Cukor et d'Alfred Hitchcock, où l'on retrouve une telle tension, est à voir absolument.

Toujours tordu à souhait avec I. Huppert.
Mais là franchement on se lasse maintenant.
A éviter - sauf si on n’a jamais vu de film tordu...

Malgré plusieurs faiblesses scénaristiques, ce thriller fait le job, sauvé notamment par la prestation d'Isabelle Huppert.

Film à suspense, sur un thème de tueuse psychopathe. Évidemment, on réussit à avoir peur (Isabelle Huppert fait les mines ad hoc!) mais on n'y croit vraiment pas. Scénario convenu, avec une gigantesque invraisemblance à la fin, quand le père fait appel à un privé plutôt que d'entreprendre la démarche évidente consistant à prévenir la police.

Rien de nouveau dans ce thriller... que des clichés même si I Huppert fait le job.

Deux arguments pour aller voir le film : la prestation de Chloé Grace Moretz et la mise en scène de Neil Jordan. Pour le reste, banal film policier.

Flippant avec une Isabelle Huppert troublante en déjantée...

Excellente réalisation et Isabelle Huppert au top de son art. On y croit...

Le film de Neil Jordan, empreint de suspense psychologique, vaut surtout par la brillante interprétation d'Isabelle Huppert.

Avec Greta, Neil Jordan jongle entre les grosses ficelles du thriller et les clichés du film noir. Le scénario du film laisse toute logique au vestiaire, parfaitement servi par la composition magistrale et souvent théâtrale d'Isabelle Huppert. Elle interprète le rôle principal, celui de Greta, une excentrique professeure de piano, veuve douce et esseulée. Elle aime la musique classique mais fait la cuisine en écoutant Sous les ponts de Paris. C'est sous terre, dans le métro de New York, qu'elle a égaré son sac à main. L'ingénue Frances (Chloë Moretz) le récupère. Elle vient juste de débarquer dans la Big Apple. Le décès récent de sa mère et un job guère valorisant dans un restaurant de Manhattan entretiennent sa mélancolie. Malgré les protestations de sa colocataire (Maika Monroe), elle s’empresse de restituer le sac à sa propriétaire. C'est le début d'un engrenage dont personne ne sortira indemne. Contre toute attente, Frances s'entiche de Greta car elle a besoin d’une mère.

Un film déroutant

Mais Frances découvre que le sac oublié dans le métro est loin d’être le premier, et que la vraie personnalité de Greta est camouflée derrière ses mensonges et manipulations. Psychopathe vénéneuse, celle-ci égare volontairement ses sacs puis terrorise et tend des pièges à des victimes serviables. Elle surprend Frances dans son restaurant, à la sortie d’un ascenseur pour mieux tirer profit de sa détresse, poursuit ses amies ou la scrute pendant des heures, impassible… Les angles inédits, les ellipses, les gros plans de la caméra de Neil Jordan et la bande-son anxiogène de Javier Navarrete ponctuent et accentuent les changements de ton du film, psychologiques et jubilatoires. Entre rire et panique, Greta est-il un thriller pas sérieux ou un sérieux divertissement ? Suspense.

QOL