Halal, police d'état

Paris, 2011. Connu pour sa diversité culturelle, le quartier de Barbès devient un décor de film policier. Depuis quelque temps, en effet, un serial killer s’attaque aux épiceries du coin. Lorsque la femme d’un diplomate algérien est identifiée parmi les victimes, la Police Algérienne décide de s’impliquer dans l'enquête. C’est alors qu’un duo de flics maghrébins entre en scène. L’inspecteur Nerh-Nerh s'avère orgueilleux et incompétent. Son ancien collègue, surnommé « Le Kabyle », n’est plus tout à fait le même depuis qu’il a été enlevé par des extraterrestres. Avec leurs méthodes peu conventionnelles, les deux policiers se lanceront sur les traces de l’assassin.

Après avoir travaillé dans la société de Luc Besson, Rachid Dhibou se lance dans la réalisation. À partir d’un scénario écrit par Éric et Ramzy, le néophyte nous livre une comédie « pas du tout politiquement correcte », selon les mots d’un des deux auteurs. En effet, le long métrage se montre volontairement ironique vis-à-vis des clichés qui stigmatisent les communautés maghrébines. Or, le but de ce ton est de créer une comédie efficace, qui se moque du racisme et tente de démontrer l’absurdité de ses préjugés. Inspiré de la série L'Inspecteur Tahar, Halal, police d’état se présente enfin comme une parodie des polars américains.